Le gouvernement israélien, sous l’impulsion du Premier ministre Benjamin Netanyahu, du ministre des Finances Betsalel Smotrich et du ministre de la guerre Israel Katz, a adopté une mesure historique visant à accorder des crédits d’impôt aux réservistes combattants au sein de l’armée d’occupation, en fonction du nombre de jours de service effectués.
Cette décision intervient alors qu’un grand nombre de ses réservistes refusent de retourner sur le front de guerre.
Elle vise également à encourager le service militaire, pilier de la sécurité nationale.
Les réservistes ayant servi plus de 30 jours au cours de l’année fiscale précédente bénéficieront de crédits d’impôt progressifs, pouvant atteindre un plafond de 4 points de crédit annuels, soit plusieurs milliers de shekels.
Le barème est clair : 30 à 39 jours de service donnent droit à 0,5 point de crédit, 40 à 49 jours à 0,75 point, 50 jours à 1 point, avec un quart de point supplémentaire par tranche de 5 jours additionnels, jusqu’à un maximum de 4 points.
Une nouveauté majeure : cette mesure, désormais permanente, s’applique à tous les combattants, y compris ceux non mobilisés sous l’ordre 8, contrairement au cadre initial.
« Nous offrons aujourd’hui des avantages supplémentaires aux réservistes, qui méritent tout notre soutien », a déclaré Netanyahu, remerciant ses ministres pour cette initiative.
Smotrich a souligné l’aspect moral et économique de la décision : « Qui contribue plus doit recevoir plus. C’est une politique sioniste et juste. »
Cette mesure, qui sera soumise à la Knesset pour une première lecture, intervient dans un contexte de tensions sécuritaires accrues, notamment à Gaza, en Cisjordanie et au Liban.