Une récente vidéo acquise par la chaîne d’information télévisée Al Jazeera a révélé les circonstances entourant la mort tragique d’une fillette palestinienne au nord de la bande de Gaza lors d’une frappe de missile tiré par un drone israélien, le 21 décembre 2024.
Amena Ashraf Abdullah Al-Mufti, une jeune palestinienne assoiffée, affamée et terrifiée âgée tout juste de 11 ans.
La seule chose qu’elle voulait c’était une gorgée d’eau, mais l’armée d’occupation l’a réduite en cendres. Elle essayait simplement d’aller chercher de l’eau pour sa famille à l’entrée de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza. Au lieu de cela, elle a été directement ciblée et brûlée jusqu’à être carbonisée. Les images montrent clairement que l’enfant n’était pas armée.
Dimanche, Al Jazeera a diffusé pour la première fois les images de la frappe de drone qui a tué l’enfant alors qu’elle transportait un récipient d’eau dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza.
Deux individus, apparemment des ambulanciers, sont ensuite vus en train de récupérer son corps.
Le lieu, l’identité de la victime et la précision de l’arme utilisée ne laissent aucun doute sur le fait que la décision de tuer était délibérée et calculée, constituant ainsi un crime de guerre à part entière.
La vidéo s’ajoute aux témoignages antérieurs confirmant le meurtre de Mohammad Abu Hajjaj au même endroit, par des moyens similaires, moins de deux heures après l’assassinat d’Amena, alors qu’il tentait lui aussi d’aller chercher de l’eau.
La mère et le frère de la fillette ont également été tués d’une attaque israélienne dans la région quelques jours plus tard, rapporte Al Jazeera.
La mort tragique de cette fillette n’est pas un cas isolé ; elle est plutôt révélatrice d’une tendance constante dans laquelle les forces d’occupation israéliennes visent intentionnellement et systématiquement les enfants palestiniens.
Plus de 62000 Palestiniens sont tombés en martyre, principalement des femmes et des enfants, et 155 886 autres personnes ont été blessées depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, d’après un dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.
‘Israël’ fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).
Source: Avec PressTV