Le Brésil a refusé la nomination de Gali Dagan, ancien ambassadeur israélien en Colombie, au poste d’ambassadeur à Brasilia. L’information, révélée lundi par la presse locale, marque une étape supplémentaire dans l’escalade des tensions entre les deux parties, suite à la guerre génocidaire israélienne contre Gaza.
Cette décision s’inscrit dans une série de gestes à forte portée symbolique pris par le président Luiz Inácio Lula da Silva.
Ces derniers mois, son gouvernement s’est retiré de l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) et a rejoint la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice accusant ‘Israël’ de génocide à Gaza.
Plus de 62.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont tombés en martyre depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023.
Les relations bilatérales sont d’autant plus fragilisées que le Brésil n’a plus d’ambassadeur en poste en ‘Israël’ depuis février 2024, après le rappel de son représentant pour consultations, sans retour.
Dans un communiqué publié lundi 25 août, ‘Israël’ a officiellement déclaré le président Lula persona non grata. Le ministère israélien des Affaires étrangères a pour sa part dénoncé l’attitude du gouvernement brésilien, accusé d’adopter une ligne « hostile » envers ‘Israël’.
« Depuis le 7 octobre, le Brésil affiche une position critique et hostile à l’égard d’Israël, qui s’est encore durcie lorsque son président a comparé les actions d’Israël à celles des nazis », indique le communiqué.