Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a accusé « les États-Unis de nourrir une profonde animosité envers le Venezuela », affirmant que « la colère et la haine historiques envers le peuple vénézuélien sont à l’origine des attaques de l’administration américaine contre son pays ».
Il a indiqué que « les États-Unis dissimulent cette animosité derrière divers prétextes tels que le terrorisme, le train d’Aragua et le cartel des soleils, qu’il a qualifiés de « récits impérialistes fabriqués de toutes pièces et sans aucun fondement ».
Cabello a déclaré que le « cartel des soleils est une vieille histoire ressortie par les Américains sans aucune preuve, car il n’existe tout simplement pas ». Il a ajouté que « les États-Unis contrôlent les médias en Colombie, au Pérou, au Chili et en Espagne afin de propager ces accusations ».
Cabello a souligné que Washington, qui « accuse les autres de trafic de drogue, est elle-même le plus grand consommateur de drogue au monde », faisant remarquer que « la DEA (Drug Enforcement Administration) américaine est le plus grand cartel de la drogue au monde ». Il a demandé, de manière rhétorique : « A-t-on déjà entendu parler d’un cartel de la drogue démantelé aux États-Unis ? Même pas dans les films. »
Il a ajouté que le véritable objectif de ces campagnes est de s’emparer des ressources naturelles de son pays, déclarant : « Ils savent que le Venezuela est riche en pétrole, en or, en gaz et en eau, et c’est tout ce qui les intéresse. »
Dans sa critique de la politique américaine, Cabello a souligné que les États-Unis dépensent « 425 fois plus pour leur armée que pour la prise en charge de leurs citoyens toxicomanes », arguant « qu’un pays vivant en paix qui dépense autant pour la guerre ne comprend pas où réside son véritable problème ».
Il a souligné que « la flotte américaine stationnée dans les Caraïbes, composée de sous-marins nucléaires et d’un porte-avions, est positionnée à proximité des côtes vénézuéliennes ». Il a expliqué que « le déploiement de cette flotte coûte environ 3 millions de dollars par jour, une somme suffisante pour soigner tous les Américains dépendants à des drogues de synthèse comme le fentanyl ».
Caballo a conclu que « le Venezuela ne cédera pas au chantage américain et qu’il continuera de défendre sa souveraineté et ses ressources nationales contre toute tentative d’hégémonie et d’ingérence étrangère ».
Source: Médias



