L’envoyé américain Tom Barrack a déclaré que la visite du président syrien par intérim, Ahmad Charaa, à la Maison Blanche cette semaine représente « un tournant décisif dans l’histoire moderne du Moyen-Orient », marquant la transition de la Syrie « de l’isolement au partenariat ».
Barrack a affirmé que Damas contribuera à affronter et à démanteler les derniers bastions de Daech, des Gardiens de la révolution iraniens (CGRI), du Hezbollah, du Hamas et d’autres groupes qu’il a qualifiés de « terroristes », devenant ainsi un partenaire engagé dans l’effort mondial pour « instaurer la paix ».
Il a souligné que l’engagement de Charaa à rejoindre la coalition contre Daech constitue un cadre historique illustrant la transition de la Syrie, d’« exportateur de terrorisme à un pays partenaire dans la lutte contre ce fléau ».
Barrack appelle à la levée totale des sanctions
Barrack a également souligné que « la prochaine étape pour offrir à la Syrie une véritable opportunité est la levée totale de la loi César », exhortant le Congrès à « franchir cette étape historique pour donner à la Syrie l’impulsion nécessaire à la relance de son économie ».
Barrack a qualifié la rencontre entre Trump et Charaa de « chaleureuse et constructive », annonçant que les deux parties s’étaient accordées sur le fait que le moment était venu « de remplacer l’isolement par le dialogue et d’offrir à la Syrie et à son peuple une véritable chance de renouveau et de redressement ».
Il a noté qu’une réunion trilatérale ultérieure, réunissant les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, Marco Rubio ; de Turquie, Hakan Fidan ; et de Syrie, Asaad al-Shaibani, avait permis d’élaborer « une feuille de route pour la prochaine phase du cadre américano-turco-syrien ».
Cette feuille de route prévoit l’intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la nouvelle structure économique, de défense et civile de la Syrie, ainsi que la redéfinition des relations turco-syriennes-israéliennes. En plus du renforcement de l’accord du cessez-le-feu entre ‘Israël’ et le Hamas et le règlement de plusieurs problèmes frontaliers libanais.



