Les sanctions imposées en 2014 par les États-Unis et l’Union européenne n’ont pas atteint l’industrie pétrolière russe, écrit le Wall Street Journal.
En dépit des mesures restrictives occidentales, la production de pétrole en Russie s’est élevée à 11 millions de barils par jour au terme de l’année 2016, ce qui constitue un niveau record pour ces dernières décennies, relate le journal américain.
Dans le même temps, les sanctions antirusses ont plutôt frappé le géant pétrolier américain ExxonMobil, poursuit le Wall Street Journal. En avril dernier, l’administration de Donald Trump a refusé de retirer de sa liste noire ses projets conjoints avec le groupe russe Rosneft visé par les sanctions américaines. Ainsi, ExxonMobil n’a pas réussi à s’implanter sur un gisement prometteur en mer Noire, explique le quotidien.
D’autre part, le journal constate que malgré le régime de sanctions l’Union européenne offre à ses entreprises une plus grande liberté d’action dans leurs relations avec Moscou. Ainsi, le groupe britannique BP a pu garder près de 20 % des titres de Rosneft, ce qui a augmenté son bénéfice net de 590 millions de dollars en 2016 (542 M EUR). En partenariat avec Rosneft, l’italien ENI se prépare à forer des puits dans la mer Noire et prévoit de mener des travaux de prospection dans la mer de Barents, indique le Wall Street Journal.
Les États-Unis et l’UE ont introduit plusieurs volets de sanctions à l’encontre de Moscou en 2014 suite au rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. Les sanctions prévoient notamment l’interdiction de l’exportation d’équipements destinés au forage en Arctique vers la Russie.
Source: Sputnik