L’Unesco a formellement adopté mardi une résolution sur l’est de Jérusalem AlQuds occupée portée par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien, et ce, au grand dam d’ « Israël ».
Le texte, niant le lien entre les juifs et la mosquée d’AlAqsa, porté par l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, a été examiné par les 58 Etats-membres du Conseil exécutif de l’organisation pour la paix et la culture de l’ONU, dont le siège est à Paris.
A l’issue des discussions, « il a été adopté », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’organisation.
L’adoption de cette résolution avait déclenché une vague de critiques côté israélien, dont celle du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Israël » a annoncé vendredi suspendre sa coopération avec l’Unesco. Dans une lettre adressée à la directrice générale de l’Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l’Education Naftali Bennett accuse l’Unesco d’apporter un « soutien immédiat au terrorisme islamiste », et annonce la suspension par la commission israélienne de l’Unesco de « toutes ses activités professionnelles avec l’organisation internationale ».
Cette décision se traduit par le refus de rencontrer des représentants de l’Unesco ou de participer à des conférences internationales, a précisé le ministère, compétent en la matière.
Pour sa part, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a réagi en déclarant que l’agence de l’Onu pour la culture avait « perdu le peu de légitimité qu’il lui restait ».
Source: Agences