Des informations secrètes dévoilées par l’ex-employé de la NSA Harold Thomas Martin comprenaient les noms d’agents travaillant sous couverture à l’étranger.
Le parquet fédéral de Baltimore accuse l’ancien employé de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) Harold Thomas Martin d’avoir volé, pendant 20 ans, « une quantité impressionnante d’informations classées », à savoir plus de 50 téraoctets d’information sous forme électronique et six archives-papiers.
« Cette information comprend les noms des agents du renseignement qui travaillent sous couverture en dehors des États-Unis et pourrait mettre en danger leur vie, la sécurité des personnes avec lesquelles ils travaillent et est susceptible de compromettre les opérations du renseignement américain », relate l’agence Associated Press se référant aux dossiers du tribunal. Le juge a rejeté la demande de remise en liberté, arguant que « les ennemis des États-Unis aimeraient beaucoup en savoir plus sur les informations top secret trouvées à son domicile ».
À leur tour, les avocats de M. Martin expliquent que leur client a une « passion » pour l’accumulation d’informations et leur étude. Selon eux, l’accusé a rapporté les documents secrets chez lui afin d’améliorer ses compétences en tant qu’agent de renseignement.
Harold Thomas Martin, tout comme Edward Snowden, représentait la société de conseil Booz Allen Hamilton qui l’a immédiatement licencié après l’arrestation.
Auparavant, le ministère américain de la Justice avait confirmé l’arrestation d’Harold Thomas Martin, 51 ans, pour avoir volé des codes sources hautement confidentiels de l’agence. Il encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement pour piratage de la propriété du gouvernement et un an pour avoir supprimé des données confidentielles.
Ces codes sources permettent à la NSA de passer à travers les points faibles des pare-feu privés et d’espionner les réseaux informatiques.
Source: Sputnik