La télévision d’Etat chinoise a mis en cause l’authenticité des images montrant Omrane, et soutenu qu’elles peut être le fruit de « la propagande de guerre occidentale ».
Les agences occidentaux avaient propagé la photographie de cet enfant de 4 ans, ensanglanté et poussiéreux, prétendant qu’elle a été prise après un bombardement par les avions russes mercredi dernier sur le quartier rebelle de Qaterji à Alep. Ce que la Russie a démenti, assurant que le quartier Qaterji se situe à l’écart des zones bombardées par son aviation.
Cette photo a si frénétiquement été relayée par d’innombrables medias occidentaux et golfiques, qu’elle laisse supposer un nouvel épisode de la campagne médiatique menée contre le pouvoir syrien. D’autant que les victimes des attaques des rebelles syriens soutenus par les occidentaux et les régimes arabes ne font jamais l’objet d’une telle médiatisation et dramatisation. Dans de nombreux cas, des photographies disposant d’une telle médiatisation s’étaient avérés être des faques ou des photographies montées.
Selon la télévision centrale chinoise CCTV, les images d’Omrane de « vidéo soupçonnée d’être un faux ».
« Des critiques ont estimé que (cette vidéo) fait partie d’une opération de propagande de guerre, destinée à appuyer un prétexte +humanitariste+ pour une intervention des puissances occidentales en Syrie », expliquait en voix off le sujet télévisé.
« Au lieu de poursuivre immédiatement des opérations de sauvetage, des gens ont préféré saisir une caméra », poursuivait-il.
Justement, de nombreux médias se sont penchés sur l’identité du photographe qui a pris l’enfant en photo: un militant journaliste syrien du nom de Mahmoud Arslane, dont l’une des photos qu’il a affichées sur son compte avait été prise en compagnie des ravisseurs de l’enfant palestinien de 12 ans Abdallah Issa .
Alors que le premier aurait été blessé involontairement, lors d’un raid. Le Second quant à lui a été décapité intentionnellement, et ses ravisseurs, soutenus par les occidentaux et les arabes du Golfe se sont targués de leur crime, en le filmant.
Source: Divers