Le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, a insisté mercredi dans un discours prononcé au Biel, à Beyrouth, sur la nécessité de s’attacher aux principes de l’accord de Taef et de protéger le Liban des répercussions des guerres qui frappent la région.
À l’occasion de la commémoration du 13ème anniversaire de l’assassinat de son père, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le chef du gouvernement a « refusé les ingérences dans les affaires internes du Liban, appelant à renforcer les capacités de l’armée libanaise et des forces de sécurité, au respect des résolutions onusiennes, à contrer les aspirations israéliennes dans les eaux territoriales du Liban, au refus de toutes les formes de normalisation et au soutien du retour des réfugiés syriens». Il s’est également prononcé en faveur d’une « amnistie pour les islamistes qui n’ont pas du sang sur les mains».
Le Premier Ministre libanais a en outre évoqué les fausses prétentions émises par certains selon lesquelles les prochaines législatives déboucheront sur la dominance du Hezbollah sur le parlement. « Certains amis ont été induits en erreur et œuvré pour présenter des rapports contre Saad Hariri et le courant du Futur ». Une allusion à plusieurs personnalités du 14 Mars qui ont incité l’Arabie saoudite contre Hariri.
Et d’ajouter : « Ceux-ci savent très bien que la bataille électorale opposera le Futur au Hezbollah. Ces personnes parient sur l’affaiblissement du courant du Futur, avantageant ainsi le Hezbollah et ses alliés ».
Réagissant aux informations sur les prochaines alliances électorales du Futur et sur sa défaite prévue aux législatives qui se tiendront le 6 mai 2018, vu qu’il ne possède plus d’argent, M.Hariri a dit : « Il s’agit d’une grande insulte au public du Futur…Nous acceptons ce défi. Oui, nous n’avons pas d’argent pour mener ces élections et nous refusons toute alliance avec le Hezbollah ».
Source: AlManar