Les militaires syriens ont transformé les avions d’entraînement L-39 Albatros en avions de combat afin qu’ils réalisent diverses missions.
Mais pendant ces dernières, les pilotes sont exposés à de nombreux risques car leurs «pupitres volants» ne sont pas protégés contre les systèmes antiaériens ennemis.
Fin décembre dernier, un projectile tiré par un lance-roquette portable a atteint un L-39. Résultat, l’aéronef en flammes s’est écrasé et le pilote n’est pas parvenu à s’éjecter.
En dépit du danger mortel, les pilotes syriens aux commandes des L-39 continuent d’apporter leur contribution à la victoire sur le terrorisme international.
À l’époque du Traité de Varsovie, le L-39 était le principal avion d’entraînement en Union soviétique et dans les autres pays socialistes.
De nombreux appareils avaient été livrés à des pays amis, et notamment à la Syrie. Dans les années 1980, l’ex-Tchécoslovaquie, pays constructeur de ces avions, avait livré à la République arabe 55 L-39ZO et 44 L-39ZA.
Cet avion dont la masse au décollage est de 5.200 kg a une autonomie de plus de 1.700 km. Sa vitesse maximale est de 630 km/h et il est capable d’atteindre une altitude de 9.000 m.
Le L-39 peut être équipé d’un canon bitube de 23 mm approvisionné en 150 munitions. Ses 4 points externes d’emport de charges permettent d’embarquer 16 roquettes de 57 mm ou 4 bombes de 500 kg chacune.
L’armée de l’air syrienne dispose actuellement d’environ 40 L-39.
Source: Sputnik