Donald Trump a une nouvelle fois remis en cause jeudi l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, alors que la Maison Blanche et le Kremlin annonçaient dans le même temps une rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki.
« La Russie continue de dire qu’ils ne se sont pas mêlés de notre élection », a tweeté M. Trump dans la matinée.
« Pourquoi James Comey le véreux et les agents du FBI, maintenant déshonorés, ne se sont pas penchés dessus. Pourquoi le lien entre la Russie et Hillary n’est pas examiné? », a-t-il continué.
Peu après son tweet, le Kremlin et la Maison Blanche ont officialisé la date et le lieu de la rencontre entre MM. Trump et Poutine, le 16 juillet en Finlande.
Lors de ce sommet, Donald Trump « dira clairement qu’il est totalement inacceptable de s’immiscer dans nos élections », avait assuré mercredi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, a lui rencontré mercredi le président russe Vladimir Poutine à Moscou pour discuter des « premiers pas » d’un rapprochement entre les deux grandes puissances, dont les rapports se sont considérablement dégradés.
Les agences de renseignement américaines avaient unanimement conclu fin 2016 à une ingérence de Moscou dans l’élection. Puis en janvier 2017, ces mêmes agences de renseignement ont publié un rapport affirmant que Vladimir Poutine se trouvait derrière l’interférence.
Un procureur spécial, Robert Mueller, a été nommé par la justice américaine pour enquêter sur une possible collusion entre l’équipe de campagne du milliardaire républicain et le Kremlin.
M. Trump a nié toute collusion et n’a de cesse de crier à la « chasse aux sorcières ». Il remet régulièrement en cause l’intégrité et la loyauté des agents du FBI et des membres de l’équipe de Robert Mueller chargés de l’affaire.
« Quand est-ce que Bob Mueller va révéler ses Conflits d’intérêt? Pourquoi ça prend si longtemps? », a-t-il encore tweeté jeudi matin.
« Mueller/Comey meilleurs amis! », a-t-il assuré, en référence à l’ancien directeur du FBI qu’il a limogé en mai 2017, et dont le renvoi a entraîné la nomination de Robert Mueller.
Source: AFP