Le commandant de la 5e flotte de la marine américaine a rencontré le roi de Bahreïn afin de renforcer les coopérations militaires.
L’amiral Scott Stearney, commandant de la 5e flotte du commandement central des forces navales américaines, accompagné par l’ambassadeur des États-Unis à Bahreïn, Justin Hicks Siberell, s’est entretenu avec le roi Hamad ben Issa Al Khalifa.
Le monarque bahreïni a salué les relations de longue date entre Bahreïn et les États-Unis et les partenariats solides mis en évidence par le respect, la confiance et la coordination conjointe dans l’intérêt des deux pays.
Il a noté leur souci mutuel de renforcer constamment ces relations dans divers domaines, principalement en matière de défense.
Le roi bahreïni a souligné le soutien de son pays aux Etats-Unis, en collaboration avec les pays alliés, pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité internationales.
Cette rencontre intervient alors que les États-Unis viennent de rétablir des sanctions contre la République islamique d’Iran et ont menacé de « réduire à zéro » les exportations pétrolières de l’Iran jusqu’au mois de novembre prochain.
Face aux menaces américaines, les autorités iraniennes ont affirmé que si l’Iran ne parvenait pas à exporter son pétrole, aucun autre pays de la région ne pourrait le faire.
Lors d’une réunion le 2 juillet à Genève avec des ressortissants iraniens résidents en Suisse, le président iranien Hassan Rohani a déclaré : « Les Américains ont prétendu vouloir arrêter complètement les exportations pétrolières de l’Iran. Ils ne comprennent pas le sens de cette déclaration, car le fait que le pétrole iranien cesse d’être exporté alors que celui de la région continue de l’être n’a aucun sens. »
Réduire à zéro les exportations iraniennes de pétrole, tel est le nouveau mantra de l’administration américaine concernant la République islamique. Un objectif qui se traduit par un nouvel ultimatum, adressé à l’ensemble de la communauté internationale et en premier lieu à « tous les alliés » des États-Unis : stopper tout achat de pétrole iranien d’ici le 4 novembre.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que ses forces étaient prêtes à fermer le détroit d’Hormuz, qui est la voie navigable stratégique reliant les producteurs de pétrole du Moyen-Orient aux principaux marchés mondiaux, si les États-Unis rétablissent les sanctions visant le pétrole iranien.
« Nous espérons que ce plan exprimé par notre président sera mis en œuvre si nécessaire… Nous ferons comprendre à l’ennemi que tout le monde peut utiliser le détroit d’Hormuz ou personne », a déclaré Mohammad Ali Jafari, commandant en chef du CGRI.
Source: PressTV