Deux avions américains auraient été repérés près des frontières syriennes, l’un d’eux étant en train de circuler près des bases russes aérienne et navale en Syrie. L’autre s’est présenté dans l’espace aérien jordanien et israélien.
Un avion américain de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine P-8A Poseidon a effectué lundi un vol de reconnaissance près du littoral syrien et de la base aérienne russe de Hmeimim, ainsi que de la base navale russe de Tartous, rapportent les médias russes en citant des systèmes internationaux de surveillance aérienne.
L’avion espion, parti de la base de Sigonella, en Sicile, a longtemps circulé près du littoral syrien, selon ces données.
En outre, un avion de détection et de commandement E-3B Sentry AWACS de l’armée de l’air américaine a réalisé lundi un vol de reconnaissance dans l’espace aérien jordanien et israélien.
La Russie livrera d’ici 15 jours des systèmes antiaériens S-300 à l’armée syrienne afin de renforcer ses capacités de combat dans le cadre du drame du crash de l’avion russe Il-20, a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. Ce missile est capable d’intercepter des moyens d’attaque aérienne sur une distance de plus de 250 km et de frapper simultanément plusieurs cibles aériennes», a-t-il expliqué.
Cette déclaration a suivi le crash d’un Il-20 russe le 17 septembre. La défense antiaérienne syrienne a alors ciblé par erreur cet avion avec 15 militaires à son bord, alors qu’il se dirigeait vers la base aérienne de Hmeimim. Le crash de l’avion a coïncidé avec un raid israélien contre la Syrie. La Russie accuse les pilotes israéliens d’avoir utilisé l’Il-20 comme couverture pour échapper aux missiles syriens. Israël n’est pas d’accord avec cette dernière affirmation. Selon lui, au moment du crash, les avions israéliens ayant attaqué la Syrie se trouvaient déjà dans l’espace aérien de leur pays, et les missiles syriens, dont un a frappé l’Il-20, partaient irrégulièrement et n’étaient pas ciblés.
Source: Sputnik