Des responsables des services de renseignement saoudiens proches du prince héritier, Mohammed ben Salmane, ont interrogé un petit groupe d’hommes d’affaires sur la possibilité de recourir aux services d’entreprises privées dans le but d’assassiner des ennemis iraniens du royaume, plus particulièrement le général Qassem Soleimani, commandant de l’unité spéciale Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, a rapporté The New York Times, en se référant à trois sources proches des échanges.
Ces propos ont eu lieu en mars 2017, soit environ un an et demi avant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, selon le média.
Ils ont été tenus lors d’une réunion qui se serait tenue à Riyad avec la participation du général-major Ahmed al-Assiri, limogé par la suite en raison de ses liens avec l’assassinat de Jamal Khashoggi.
Cette rencontre faisait partie intégrante d’un plan plus large destinée à torpiller l’économie iranienne. Il avait été mis au point par des hommes d’affaires américains ayant des connexions avec des services de renseignements et qui voulaient entre autre obtenir un financement saoudien. C’est alors que les Saoudiens leur ont proposé en échange de tuer Soleimani. Comme ils ont refusé cette demande après avoir consulté leur avocat, rapporte The New York Times, George Nader, un homme d’affaires américano-libanais leur a proposé de recourir aux services d’une société de force spéciale britannique pour qu’elle leur accomplisse cette mission.
Le journal indique aussi que Nader avait aussi organisé une rencontre avec le prince héritier Mohammad Ben Salmane et lui a proposé d’exposer le plan sur l’Iran a des responsables américains de l’administration Trump, et qu’elle s’est déroulée en présence de Joel Zamel, un Israélien ayant des liens étroits avec les agences de renseignement et de sécurité israéliens.
Sources: Sputnik, al-Mayadeen Tv
Source: Divers