En Arabie saoudite, des dizaines d’avions privés saoudiens sont cloués au sol depuis l’affaire connue sous l’appellation Ritz-Carlton, au cours de laquelle des dizaines d’émirs et d’hommes d’affaires saoudiens richissimes ont été séquestrés.
« Des dizaines d’avions qui appartiennent à des individus et à des sociétés de location, et dont le coût est estimé à des centaines de millions de dollars sont hors de service dans les aéroports du royaume, ainsi qu’à Riyad et Djeddah », ont assuré quatre sources différentes pour l’agence Reuters.
Certains de ces appareils avaient été concédés aux autorités saoudiennes, dans le cadre des arrangements conclus en échange de la libération des personnes arrêtées. Plus de 100 milliards de dollars avaient été soutirés des détenus saoudiens en échange de leur libération.
D’autres avions sont cloués au sol parce leurs propriétaires appréhendent d’afficher leur richesse. Ils préfèrent voyager à bord de vols commerciaux ou louer des appareils, de crainte des mesures d’inspection saoudiennes.
Le nombre de ces appareils se chiffrerait à 70, dont des Bombardi et des Gulf Stream, indique Reuters.
Leur confiscation par les autorités saoudiennes serait difficile car de nombreux d’entre eux appartiennent à des sociétés étrangères ou sont hypothéqués.
Une source a toutefois confié que le gouvernement saoudien compte fonder une société privée, dont la flotte serait exclusivement formée des avions confisqués.