L’armée syrienne a tendu le mardi 18 juin une embuscade dans la province de Hama, limitrophe de celle d’Idleb aux groupes terroristes de la coalition Hayat Tahrir al-Cham, soutenus par Ankara.
Dans un premier moment, il a et question que ces groupuscules jihadistes takfiristes, à leur tête Ansar al-Tawhid, connu pour ses liens avec Al-Qaïda, ont lancé une attaque d’une grande envergure contre des positions de l’armée syrienne à Kafarhoud et al-Jalamat au nord de Hama.
Cette attaque a eu lieu quelques jours après que HTC a rejoint la cellule d’opérations conjointes qui avait été mise sur pied par la Turquie, quelques jours plus tôt dans ces deux provinces, pour affronter les troupes gouvernementales.
Mais il s’est avéré, selon un ex-dirigeant du front al-Nosrat, Salah al-Hamwi, qu’il s’agissait d’un piège tendu par l’armée.
« Celle-ci a entrainé les groupes terroristes dans une brèche qu’elle avait ouverte précédemment sur l’axe de al-Jalamat, avant de la refermer sur eux », a-t-il écrit sur sa page Twitter. Après avoir détruit deux chars BMB et trois véhicules équipés de mitrailleuses ainsi qu’un véhicule blindé turc, les forces gouvernementales ont ouvert sur les miliciens les feux de l’artillerie.
Des militants ont assuré que l’organisation Ansar al-Tawhid a essuyé les plus grosses pertes, car c’étaient ses combattants qui devançaient l’assaut terrestre.
Selon une source militaire qui s’est confié pour le site d’informations syrien Muraselon, le nombre des miliciens tués s’élève à 65 alors que les sites coordination des groupuscules armés n’ont évoqué que 25 tués.
L’armée syrienne mène depuis début mai, une opération militaire pour libérer cette province, à partir de son sud.
Source: Divers