Les autorités iraniennes ont affirmé, ce mardi 13 aout, que la Grande-Bretagne pourrait rapidement libérer le pétrolier « Grace 1 », arraisonné le 4 juillet dernier au large de Gibraltar.
Selon l’agence de presse officielle iranienne Irna, le chef-adjoint de l’Autorité portuaire, Jalil Eslami, a affirmé que la Grande-Bretagne s’était montrée désireuse de résoudre le problème et que des documents avaient été échangés.
« A la suite de ces échanges de document, nous espérons que cette libération interviendra bientôt », a-t-il dit. « Ce navire a été saisi sur la base de fausses allégations. »
Le « Grace 1 », a été intercepté par les Royal Marines britannique, sous prétexte de vouloir livrer du pétrole à la Syrie.
Les autorités iraniennes ont riposté en arraisonnant, deux semaines plus tard, un navire marchand battant pavillon britannique, le « Stena Imperio ». Le pétrolier est accusé d’avoir enfreint les règles encadrant la navigation maritime internationale.
Auparavant, le commandant de la Marine du corps des Gardiens de la révolution a évoqué l’incident avec le pétrolier britannique Stena Impero après l’arraisonnement du tanker iranien Grace 1 par le Royaume-Uni.
«À toute heure, quand les autorités [iraniennes, ndlr] le jugent nécessaire, [la Marine des Gardiens de la révolution, ndlr] est en mesure d’arraisonner [dans le golfe Persique, ndlr] n’importe quel bâtiment, même s’il est accompagné de navires états-uniens ou britanniques», a ainsi déclaré, dans une interview accordée à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, l’officier de l’armée iranienne Alireza Tangsiri.
Pour le militaire iranien, il est injuste de laisser partir le pétrolier britannique qui a «violé le droit international», mais de continuer à détenir le pétrolier iranien qui avait été arraisonné au large de Gibraltar.
En outre, il a tenu à souligner que la Marine du corps des Gardiens de la révolution islamique était responsable de la sécurité dans le détroit d’Ormuz et dans le golfe Persique.
Sources: Reuters + Sputnik