« Si les brigades, les bataillons et les chars israéliens décident un jour d’entrer au Liban, nous allons les éliminer sous les caméras de télévision, devant le monde entier », a mis en garde le numéro un du Hezbollah. Et d’ajouter: « C’est la puissance de l’axe de la résistance, du front de la résistance qui empêche la guerre dans la région… c’est cette puissance qui dissuade les ennemis de déclencher des guerres ». Sayed Hassan Nasrallah s’exprimait lors d’un discours prononcé ce vendredi 16 août lors d’une cérémonie organisée dans le sud du Liban pour célébrer 13 années de victoire dans la guerre de juillet 2006.
Evoquant cette offensive israélienne de 33 jours contre le Liban, il a assuré que « c’est la force du Liban et de sa résistance qui a contraint l’ennemi israélien à la stopper », alors qu’elle devait perdurer encore plus longtemps, compte tenus des attentes des Américains qui l’avaient commanditée, et ce « jusqu’à l’éradication du Hezbollah ou sa capitulation ». Compte tenu des propos de John Bolton, qui était alors l’ambassadeur des USA aux Nations unies, confiées à un responsable arabe qui les a rapportés à S. Nasrallah.
Selon le chef du Hezbollah, la situation de la résistance n’a jamais été aussi favorable qu’elle ne l’est l’est aujourd’hui : « nous sommes pour la première fois en présence d’un véritable axe de la résistance, d’un véritable front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine, en passant par le Liban, la Syrie, l’Iran, l’Iran, et le Yémen… Et d’innombrables peuples le soutiennent, ceux du Bahreïn, de la Tunisie de l’Algérie », a-t-il assuré.
Selon lui, la plupart des généraux et des experts israéliens reconnaissent ne plus être en mesure de certifier qu’ils pourront vaincre en cas de guerre et d’aucuns utilisent non seulement « l’équilibre des forces » mais aussi « l’équilibre stratégique » pour décrire la conjoncture actuelle.
Son éminence a rapporté que les stratèges israéliens sont désormais à la recherche d’une nouvelle définition de la victoire pour ne pas avoir à affronter leur opinion publique en cas de nouvelle défaite.
« Dès lors les brigades de l’armée israélienne entreront dans le sud Liban, elles seront éradiquées sur le champ, devant les caméras et devant le monde entier », a-t-il clamé.
Sayed Nasrallah a réaffirmé de nouveau « qu’en cas de guerre contre l’Iran, ce sera une guerre contre tout l’axe de la résistance, et la région va s’enflammer».
« C’est en s’appuyant sur cet axe, sur ce front de la résistance que nous devons bâtir l’avenir. C’est ce front qui est garant qu’il n’y aura pas de guerre … oui, nous pouvons empêcher les guerres dans la région par notre puissance. C’est pour cela, lorsqu’ils ont commencé à parler de guerre contre l’Iran, les américains, et les pays du golfe ont misé sur elle, c’est l’axe de la résistance et à sa tête l’Iran qui les en a empêchés », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Oui nous faisons partie de l’axe qui empêché la guerre alors que ceux qui veulent la guerre sont Israël, l’Arabie saoudite et les émirats,… Oui Nous voulons la paix au Yémen, en Irak en Iran, nous voulons que le peuple palestinien restitue ses droits… Nous sommes face à un exploit réel aujourd’hui remarquez comment les prévisions sur une guerre contre l’Iran se sont estompées et personne n’en parle plus », a-t-il dit aussi.
Selon S. Nasrallah, « le président américain Donald Trump n’envisage plus la guerre parce qu’il est persuadé que l’Iran est puissant militairement et il est de surcroit courageux et n’a pas peur d’utiliser ses atouts de force comme c’est le cas de beaucoup ».
Sur la situation interne, S. Nasrallah a de nouveau rappelé que le Hezbollah n’agit pas en fonction de sa puissance militaire et ne veut éliminer aucun protagoniste politique libanais. « Ce sont les autres qui voudraient éliminer les factions dans leur communauté qui ne sont les suivent pas », a-t-il fait remarquer. Sollicitant les différentes parties à oeuvrer de concert pour régler les contentieux et les crises au Liban.
LES IDEE PRINCIPALES DU DISCOURS
Je vous félicite pour cette grande cérémonie sa particularité cette année est qu’elle se situe entre deux grande fêtes celle d’Al-Adha, du grand sacrifice et celle d’al-Ghadir, de la wilayat
Dans quelques jours, nous aurons une autre cérémonie, le 25 août nous fêteront dans la Békaa la cérémonie de la seconde libération, dans la guerre contre les groupes takfiristes, raison pour laquelle je partagerai mon discours en deux.
Une sécurité méritée car le fruit de vos efforts
Je veux mettre l’accent dans mon discours sur la cérémonie puis sur la situation régionale et enfin locale…
Dans l’introduction je veux signaler un point très important, deux jours avant la fête d’al-Adha, les gens se sont rendus vers leurs régions dans le sud, même dans les régions frontalières… et c’est leurs maisons dans le sud que les gens ont fêté les jours de l’Aïd en toute sécurité ce qui est très important, sans aucune peur d’une éventuelle agression…
Autre chose, les gens ont pu voir dans le sud l’ampleur des reconstructions des maisons détruites et de l’édification de villas, des projets économiques et des sites touristiques… et ce avec l’argent des gens eux-mêmes, ils ont été bâtis avec leur propre sueur, grâce aussi aux fonds envoyés par les immigrés libanais contre lesquels les usa mènent une guerre de toutes les couleurs…
Ceci reflète que les gens investissent dans cette région et y préparent leur avenir en toute confiance en la capacité de dissuasion contre l’ennemi de porter atteinte à leur sécurité…
C’est un grand bienfait de Dieu que nous devrions connaitre et remercier en préservant les facteurs de sa perpétuation…
Cette confiance que certains qualifient d’excès de puissance est le fruit d’efforts monstrueux…
Depuis le 14 août 2006 lorsque les gens sont retournés chez eux au lendemain de la guerre, et jusqu’à notre jours, le sud jouit d’une sécurité inégalable qui est bien méritée car en position de force, …, car en toute dignité et liberté. Personne ne peut prétendre leur avoir accordé cette sécurité et stabilité, ni les USA, ni la Communauté international, ni l’ONU, ni la protection arabe…
Ce sont les Libanais qui ont réalisé leur sécurité au Liban et dans son sud, grâce à l’équation d’or Armée-Peuple-Résistance…
Je veux signaler ceci ne nous a pas été donné gratuitement. Ce qui est déployé de la part de l’armée libanaise, des forces de sécurité pour préserver la sécurité des frontières devraient faire l’estime de tous et être rappelé à tous les égards.
« Deux bienfaits ignorés la santé et la sécurité » est le hadith. Dans le sens qu’on ne se les rappelle qu’après les avoir perdus… Ces 2 bienfaits sont un devoir qui incombe à l’État, au peuple et aux forces politiques…
Lorsque nous parlons d’équilibre de dissuasion avec l’ennemi israélien, et de sa peur de déclencher une guerre contre le Liban, ceci n’est pas un discours ni une position verbale mais c’est le fruit d’efforts assidus sans arrêt, qui ne connaissent pas de répit. Il y a des gens qui réfléchissent, planifient, inventent,…, et mettent en œuvre tous les moyens pour être pleinement disposé à faire face à toute agression…Raison pour laquelle les US voudraient assécher les sources de ces efforts qui sont déployés loin des yeux des gens, lesquels ne voient que les résultats. Depuis le 14 aout, les gens jouissent de cette sécurité grâce à ces hommes moujahidines, grâce aux sacrifices consentis par leurs familles qui supportent le fardeau de cette mobilisation pour s’acquérir et maitriser tous les atouts de force et les capacités nécessaires…
La guerre 2006… une guerre américaine avec Israël comme outil
Dans la conscience, il faut savoir avec certitude que la guerre lancée contre le Liban en 2006 n’était pas seulement israélienne. Israël n’a été qu’un outil dans cette guerre…
Elle avait pour but d’instaurer un nouveau Moyen-Orient de sorte qu’il puisse compléter l’invasion us d’Afghanistan et de l’Irak…
La décision de cette guerre était américaine et le projet de la guerre aussi…Les israéliens n’étaient que des outils. Ehud Olmert venait d’être désigné comme Premier ministre. Il en est de même pour le chef d’état-major Moshé Yaalon. On ne fait pas de guerre quand on vient d’être désigné. Ce sont les Américains qui ont commandité cette offensive…
Tous les mémoires, documents et coulisses certifient que les Israéliens voulaient se contenter de la riposte qu’ils avaient faites le premier jour après la capture des soldats mais ce sont les us qui les ont persuadés d’une offensive plus élargie…
Le projet aspirait à être le prélude de l’éradication de la résistance au Liban et de la liquidation de la résistance en Palestine, puis d’en arriver à renverser le pouvoir de Bachar al-Assad en Syrie, car faisant partie de l’axe de la résistance, puis aussi à couper la voie à la résistance anti américaine en Irak, et là je ne parle pas d’al-Qaïda qui n’a fait que tuer les gens et les civils…
Et il devait en découler une hégémonie américaine totale dans la région… rappelez-vous d’aucuns au Liban parlaient d’une nouvelle ère américaine dans la région…
Comment la guerre 2006 s’est arrêtée
Sachez que la guerre s’est arrêtée pour une seule raison. Non pas à cause de la pression internationale, ni en raison de la pression arabe qui est d’ailleurs inexistante, ni en raison d’un éveil de conscience dans le monde dû aux images de massacres des gens, des femmes, des vieux et des enfants…Le monde ne s’est pas éveillé en raison de la sauvagerie de cette guerre… mais de la prise de conscience que cette guerre n’a pas réalisé ses objectifs et l’appréhension surtout que la magie ne se retourne contre le magicien. J’ai des documents qui le confirment à la foi d’un responsable arabe qui les rapportés en personne….
Si Israël avait poursuivi la guerre, ses forces terrestres auraient encouru la catastrophe…
A l’origine, le projet voulait un MO avec Israël comme maitre, comme souverain, …, mais comme la guerre se dirigeait vers la catastrophe, la donne avait totalement changé…
Mes frères et moi discutions de ce que certains chefs de la résistance nous avaient fait part. Ils avaient refusé d’accepter le cessez-le-feu et avaient sollicité quelques semaines de plus assurant qu’il y aurait des résultats fabuleux, mais à la lumière des estimations politiques, en tout en prenant en considération de la situation dans laquelle les gens se trouvaeint alors, sans oublier nos concertations avec nos alliés dont le chef du Parlement le frère Nabih Berri, et noatre allié le général Michel Aoun, nous avons décidé qu’il fallait arrêter les combats…
L’histoire de Bolton et de la fin de la guerre 2006
Donc il y a un responsable arabe qui m’a révélé les faits aux Nations unies, pour stopper la guerre. Il faisait partie de la délégation qui s’était rendue à New York, deux semaines après le déclenchement de la guerre…
Il m’a dit que Bolton qui était représentant des Usa à l’Onu leur demandé pourquoi ils étaient venus, ce à quoi les membres de la délégation lui ont répondu que c’était pour stopper la guerre. Il leur alors assuré que cette guerre ne cessera qu’après avoir écrasé le Hezbollah ou lorsqu’il aura capitulé…
Deux semaines plus tard, les derniers jours de la guerre, le responsable rapporte avoir participé à une rencontre pénible aux Nations unies au cours laquelle les israéliens imposaient des conditions très difficiles… et au cours de laquelle les discussions se poursuivaient sans cesse…
Ce responsable arabe raconte qu’il est revenu ce soir au siège de l’ambassade de son pays pour se reposer, lorsqu’un représentant israélien est venu le voir au milieu de la nuit et lui a dit qu’on l’a appelé depuis Israël et qu’on lui a demandé d’œuvrer pour arrêter la guerre tout de suite. Il raconte que lorsqu’il a vu Bolton plus tard, celui-ci aussi lui a demandé la même chose, c’est alors qu’il l’a interrogé : avez-vous écrasé le Hezbollah ou a-t-il capitulé. Bolton lui a répondu négativement mais que c’était les israéliens qui lui ont dit qu’ils ne pouvaient plus poursuivre la guerre et qu’ils craignaient le pire…
La guerre s’est arrêtée parce qu’Israël a été vaincu et a été incapable de la gagner… ceci a été possible grâce à vous tous…
C’est la force du Liban, de sa résistance qui a stoppé la guerre… vous devez bien garder ceci en mémoire…..
Ce projet de nouveau MO n’a pu être défait et la guerre n’a pu être arrêtée sans vous sans cette équation Peuple-Armée-Résistance
Il faut dire que nos moyens étaient très modestes à cette époque surtout lorsqu’on est face à la plus puissante armée du monde…
Le facteur décisif de la victoire a sans aucun doute été votre foi, courage, conscience, sagacité, votre sens du sacrifice, je m’adresse surtout aux familles des martyrs de guerre, aux blessés de la guerre qui ont perdu leurs maisons leurs champs leurs biens…
Cette victoire est redevable à la base de la résistance, celle du Hezbollah et du mouvement Amal et de toutes les autres factions résistance qui se sont trouvées sur le terrain, sans oublier le commandement politique, et ce malgré l’absence d’unité nationale, mais aussi à la position officielle du président Emile Lahoud lorsqu’il présidait le conseil des ministres et celle du chef du Parlement Nabih Berri
Seule l’harmonie politique a fait défaut à la guerre
Si nos avions une réelle unité nationale à cette époque et une entière harmonie politique nous aurions été dans une position de refus des conditions voire même de pouvoir imposer nos propres conditions…
On nous a fait manquer cette occasion en raison de l’absence de cette harmonie politique
Et puis bien entendu, le facteur le plus important et le plus décisif dans cette victoire a été le soutien de Dieu… d’ailleurs la logique des choses et des évènements compte tenu du grand déséquilibre des forces ne peut que nous amener vers cette conclusion…
Quelques dizaines de moudjahidines qui affrontent des centaines de chars et véhicules et des milliers de soldats et d’avions israéliens !
Aujourd’hui, nous sommes puissants et j’espère que cette harmonie nationale dans la confrontation avec l’ennemi soit rétablie… Et je rappelle à cet égard la position de notre actuel chef de l’Etat Michel Aoun qui a affirmé qu’en cas d’une autre guerre juillet, nous vaincrons de nouveau…
La bataille de Bint Jbeïl… et la toile d’araignée
Là ou vous êtes assis aujourd’hui , ce carré de la région Bint Jbeïl- Aïnata-Aïtaroune a été le théâtre de l’une des plus grandes batailles la guerre, elle a été décisive pour lui mettre fin… Tout en considérant que nous ne pouvons prétendre qu’elle a été le seul facteur
Après l’échec de l’offensive aérienne au cours de laquelle ils ont bombardé tous les cibles et ne pouvaient plus en bombarder d’autres, tout en sachant que les bombardements aériens ne peuvent décider du sort d’une guerre, ils (les israéliens, ndlr) avaient l’œil sur Bint Jbeïl parce que c’est une ville, et elle est la plus proche de la frontière. Symboliquement c’est un exploit que de la conquérir. De plus, ceci aurait dû leur permettre d’aller de l‘avant dans leur offensive terrestre… Il leur fallait coute que coute un exploit terrestre qu’ils puissent présenter comme l’appat de la guerre…
Et puis, il y a une autre signification confirmée par tous les documents, données et livres… Le ministre de la guerre israélien avait choisi cet endroit , parce qu’il voulait que ses soldats s’emparent de l’endroit où s’était tenu le discours de 2000, dans lequel j’ai dit qu’Israël était plus fragile qu’une toile d’araignée, pour que l’un de ses généraux y prononcent un discours et dire que non Israël n’est pas une toile d’araignée…
Ce qui s’est passé après l’échec de leur incursion à Bint Jbeïl est qu’ils ont essayé de rentrer à travers d’autres axes… dont celui de Aïnata. Et c’est justement là qu’il y a eu le plus grand nombre de martyrs. Les combattants de tous les autres villages ont afflué vers ce village et ont combattu parfois du corps-à-corps, à quelques mètres des soldats israéliens, dans des conditions très difficiles…et ils sont parvenus à vaincre les soldats israéliens et à les obliger à battre en retraite sous les feux… Les experts militaires savent ce que ça veut dire se retirer sous les feux…
C’est pour cela ils ont commis des massacres contre les civils. C’est pour couvrir leur retrait humiliant…
Ce fut cette bataille qui a été décisive dans la guerre… Et la magie s’était vraiment retournée contre le magicien…
L’armée israélienne voulait présenter un exploit de qualité et la bataille de Bint Jbeïl l’a privée de son vœu…
Les commandants de l’armée israélienne avaient alors pris conscience que leurs soldats qui ont été incapables de prendre le contrôle de ce carré ne parviendront pas à arriver jusqu’à Bint Jbeïl.
La doctrine de la Toile d’araignée qu’ils voulaient faire oublier définitivement a finalement été confirmée comme une réelle identité qui leur colle réellement. Et aujourd’hui encore, après 13 ans, les israéliens sont pleinement conscients qu’Israël est plus fragile que la toile d’araignée…
C’est la persévérance des combats dans ce carré qui s’est profondément ancrée dans la conscience des israéliens et depuis ils essaient de perfectionner leurs forces terrestres, alors que leurs experts et généraux ne croient plus en la vistoire… C’est désormais adjugé : l’offensive aérienne ne peut permettre de gagner une guerre.
Le monde entier regardera la destruction des brigades et chars israéliens
La résistance a beaucoup appris de l’expérience de la guerre de juillet… Et nous avons mis au point un système de défense pour nos localités et villages très perfectionné, et des plans pour défendre nos terres… Et depuis nous travaillons les exercices, les manœuvres et les entrainements pour maximaliser nos performances… bien sûr je n’en dirai pas plus…
Depuis ce carré, je vous le dis, si les brigades et les chars israéliens voire mêmes leurs forces d’élite se risquent à entrer dans notre terre tous seront détruits, sous les caméras et je vous le promets le monde entier regardera en direct la destruction des chars et des brigades israéliens…
A la lumière de quelques résultats, alors qu’ils ont voulu éliminer la résistance et le Hezbollah, où en est-on aujourd’hui ? Tout le monde parle de l’excès de puissance chez le Hezbollah, et on parle même de sa transformation en une force à l’influence et à la présence régionale…
Une vérité sur Israël révélée par la guerre 2006
Le plus important est la vision de l’ennemi à la base de laquelle il effectue ses calculs militaires, ce qu’elle lui a imposé comme équation… Toutes les déclarations des généraux de l’ennemi reconnaissent qu’il y a un équilibre de dissuasion, de peur, ce qui est dans l’intérêt du Liban parce que ce sont les Israéliens qui ont toujours été les agresseurs… D’aucuns ont utilisé comme termes l’équilibre stratégique
Parce que les Israéliens craignent par-dessus tout ce que représente le Hezbollah
Le 12 juillet dans l’interview avec al-Manar j’ai sorti une carte géographique.
Un général de réserve Hertzog qui a été responsable de la planification stratégique dans l’armée israélienne avant de passer à un centre d’études de l’AIPAC a dit : de point de vue israélienne, le projet des missiles de haute précision constitue la composante la plus importante…
Israël est un petit pays fragile et ses installations vitales se trouvent sur une superficie de 20/18 km. Avec un nombre limité de ces missiles le Hezbollah peut lui infliger des pertes importantes en frappant des cibles de hautes sécurité…
C’est l’un des résultats de la guerre 2006. Elle a révélé au grand jour une réalité, une vérité sur Israël qui a toujours existé et ce depuis le début, depuis 1948. Nous l’avons découverte après cette guerre…
Le commandant du front interne a prévu que dans la prochaine confrontation les frontières seront effacées…
Aujourd’hui, dans les conférences israéliennes, une question s’impose plus que jamais au politiciens et généraux et ils ne sont pas sûrs et certains qu’Israël peut vaincre contre le Liban et ce sans parler d’une guerre de grnade envergure qui éclate dans la région…
Récemment, le chef d’état-major israélien organise régulièrement des rencontres pour mettre au point une nouvelle définition de la victoire, afin qu’il puisse la présenter à son peuple lorsqu’ils seront vaincus.
Un front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine jusqu’au Yémen
Aujourd’hui, nous n’avons pas seulement un axe de la résistance mais un front de la résistance qui s’étend depuis la Palestine en passant par le Liban, la Syrie, l’Irak, et le Yémen et d’innombrables peuples le soutiennent, comme ceux du Bahreïn, de la Tunisie, de l’Algérie…
Qui devient de plus en plus fort…
Ils n’ont pu mettre fin à la résistance… Nous avons vu ce qui se passe en Palestine occupée, dans la bande de Gaza…
Regardez la génération de la Palestine… regardez sa persévérance le jour de l’Aïd al-Adha et ce qu’elle a fait à Al-Aqsa ?
Regardez la Syrie qui a résisté à la guerre mondiale qui lui a été infligée ?
En Irak, ils voulaient imposer l’occupation, il a y a eu une résistance qui a obligé l’occupation américaine à se retirer et qui est devenue pour elle une source de préoccupation
Quant à la résistance mythique des yéménites, elle est le présage d’une grande victoire qui s’annonce…
En Iran, nous sommes devant une grande puissance régionale qui sait imposer ses desideratas et se défendre…
Jamais la résistance n’a eu des jours aussi meilleurs comme aujourd’hui…
L’axe de la résistance empêche la guerre dans la région
Il faut s’appuyer sur la puissance de ce front dans les calculs politiques et stratégiques. Cet axe sur lequel on peut compter pour empêcher les guerres et non les provoquer…
Ce qui empêche Israël de lancer la guerre est la force de la résistance, il n’a pas seulement peur du Hezbollah, il prend en considération qu’une nouvelle guerre pourrait faire exploser toute la région…
C’est la résistance qui empêchera toute résurrection du terrorisme en Syrie et le déclenchent d’une autre guerre mondiale dans ce pays, qui fera stopper la guerre au Yémen et empêchera l’Irak de tomber sous l’hégémonie us, et qui permettra à Al-Quds d’être restituée et à Gaza de rester digne et pleine d’espoir …
Le coût de la résistance et de la persévérance comme le disait l’imam Khamenei est moins élevé que celui de la capitulation
C’est par la résistance qu’on préserver, nos ressources, notre puissance, nos atouts de forces, notre dignité, notre indépendance, notre souveraineté,…
Faute de quoi ils vont tout prendre comme Trump le fait avec ses alliés. Il les pillent malgré eux.
Nous pouvons empêcher les guerres dans la région. C’est pour cela lorsqu’ils ont commencé à parler de guerre contre l’Iran et les pays du golfe ont misé sur elle, c’est l’axe de la résistance, à sa tête l’Iran qui l’en a empêché
Via sa persistance, son entière préparation à la guerre,…, l’axe de la résistance empêche la guerre destructrice dans la région au cours laquelle des États et des peuples seront détruits
Nous faisons partie de l’axe qui empêche la guerre alors que ceux qui veulent aller vers la guerre sont Israël, l’Arabie saoudite et les émirats…
Nous voulons la paix au Yémen, en Irak, en Iran, et pour le peuple palestinien en restituant ses droits
Nous sommes face à un exploit réel. Aujourd’hui les prévisions sur une guerre contre l’Iran se son estompées et personne n’en parle plus… Quoique tout le monde prévoyait la guerre… mais pas l’Imam Khamenei…
C’est parce que Trump a vu que l’Iran est fort et puissant militairement et qu’il est courageux et n’a pas peur d’utiliser ses atouts de force, comme c’est le cas de nombreux Etats…
L’Iran a abattu le drone us qui coûte plus de 200 millions et puis il a intercepté un navire britannique…
Ils ont découvert qu’ils ne peuvent miser sur la chute de son pouvoir et son peuple n’a pas peur de la guerre et n’est pas prêt à se plier…
Les usa ont clairement compris le message de l’axe de la résistance : celui que la guerre contre l’Iran veut dire que c’est une guerre contre tout l’axe de la résistance et la région va s’enflammer… Je pense que le message est arrivé…
Oui, c’est cet axe peut empêcher la guerre et nous pouvons compter sur lui.
FIN
Source: Al-Manar