À l’occasion de la semaine du gouvernement, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience, le mercredi 21 août, le président Hassan Rohani ainsi que les membres de son gouvernement.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré qu’il fallait se réjouir que l’ennemi se soit allé d’échec en échec au cours de ces 40 dernières années et ce, en dépit de toutes ses « actions hostiles » à l’Iran : « Les États-Unis, l’Europe et même en son temps l’Union soviétique ont fait ces 40 dernières années tout ce qui était en leur pouvoir pour mettre au pas la République islamique (RII) sans jamais avoir gain de cause. Des actes de sabotage, des tentatives d’endiguement, il y en a eu mais à aucun moment, ils n’ont pu contrer notre marche en avant ou bloquer notre irréversible dynamique de progrès », en allusion aux acquis cumulés en termes politiques et diplomatiques ou encore dans les secteurs de la défense et de l’économie.
« C’est un fait que l’ennemi ne peut strictement rien contre nous. La RII vient de fêter son quarantième année et il n’y a pas de doute que les 40 autres années qui vont suivre, seront couronnées de succès encore plus grands pour nous et de défaites encore plus cuisantes pour l’ennemi », a assuré le numéro un iranien.
Pour le Leader de la Révolution islamique, les sanctions imposées à l’Iran sont autant d’occasions au service de l’économie nationale : « Le fait que les sanctions empêchent l’importation de certains produits, a motivé une hausse de demande sur le marché intérieur. Nos firmes nationales, celles spécialisées par exemple dans les sciences de base connaissent depuis quelques mois une hausse sans précédent de commandes intérieures. On fait appel aux chercheurs, aux instituts de recherche mais aussi aux producteurs nationaux. Voilà comment les sanctions servent nos intérêts nationaux ».
M.Khamenei a évoqué plus loin la dépendance du pays au pétrole: »l’exportation du pétrole brut est un problème fort ancien qui n’a cessé de ralentir le cours de notre progrès. Même en l’absence de sanctions, ce sont les grands consommateurs et surtout les consommateurs occidentaux qui décident du prix ou encore du volume du pétrole à faire écouler et les chiffres sont fonction de leurs intérêts et de la nature de leurs relations avec les pays producteurs. Ils peuvent se servir du pétrole comme d’un levier de pression et c’est à cet état de fait qu’il convient de mettre un terme ».
Sur un autre plan, l’Ayatollah Khamenei a exprimé ses inquiétudes à la situation actuelle au Cachemire : « l’Iran entretient de bonnes relations avec l’Inde et s’attend à ce que l’Etat indien adopte une approche équitable envers les Musulmans du Cachemire et surtout qu’il ne leur impose rien ».
« La situation actuelle au Cachemire et les récents différends indo-pakistanais résultent d’actions infâmes entreprises par les Britanniques au moment de leur départ de la péninsule indienne » a souligné le Leader iranien avant d’ajouter : « Les Britanniques ont laissé, intentionnellement, une plaie ouverte dans cette région ».
Source: Avec PressTV