‘Israël’ a fermé le lundi 16 septembre le ciel aux avions de ligne, dans la zone frontalière près du Liban jusqu’à une profondeur de 6 km à l’intérieur de la Palestine occupée, rapporte l’agence de presse Fars News, citant le journal israélien Yediot Aharonot.
Cette décision couvre également l’aéroport Kiryat Shmona au nord de l’entité sioniste et restera en vigueur jusqu’à mardi, ajoute le journal.
Cette décision intervient à la veille du second tour des élections législatives israéliennes prévues pour le mardi 17 septembre, et dont le premier tour tenu en avril n’a pas débouché sur la formation d’une coalition de gouvernement.
Après l’agression par drone du dimanche 25 août contre la banlieue sud de Beyrouth, ‘Israël’ avait cette fois aussi fermé son ciel près de la frontière libanaise, par crainte des mesures de représailles du Hezbollah libanais.
Le journal libanais Annahar a alors écrit qu’en envoyant des drones dans la banlieue sud de Beyrouth, le régime israélien voulait assassiner l’un des anciens députés du bloc parlementaire proche du Hezbollah, ayant aujourd’hui une place privilégiée au sein de ce mouvement.
Les tensions sont montées d’un cran entre ‘Israël’ et le Liban après que le régime israélien eut envoyé deux drones d’assaut dans la banlieue sud de Beyrouth. En représailles à cette agression, le Hezbollah a frappé, le 1 septembre, par missile antichar un véhicule militaire de l’armée israélienne près de la colonie d’Avivim. Le 8 septembre, le Hezbollah a également abattu un drone ayant violé l’espace aérien du Liban. Depuis lors, le régime israélien a renforcé ses mesures de sécurité, de peur des actes de représailles du Hezbollah.
Source: Avec PressTV