Lors d’une audience accordée aux membres de l’Assemblée des experts, le Leader de la Révolution islamique en Iran a affirmé que les portes du dialogue ne sont pas fermées que sur les États-Unis, Israël, et sur les pays qui brandissent le drapeau d’hostilité et d’aversion contre l’Iran.
« En tête des pays qui ne sont pas dignes de confiance figurent les États-Unis et ces quelques pays européens dont l’hostilité est désormais flagrante à l’encontre de l’Iran », a affirmé l’Ayatollah Khamenei.
Pour le Leader de la Révolution islamique, les motifs qui animent la politique européenne à l’encontre de l’Iran ne diffèrent pas de manière fondamentale de ceux des États-Unis: « Les Européens s’engagent dans les pourparlers à titre de médiateurs et mènent de longues négociations mais sans que celles-ci n’aboutissent. »
Il a évoqué le refus systématique des Européens de remplir leurs engagements après le retrait américain du PGAC et le rétablissement des sanctions illégales contre Téhéran:
« En dépit de leurs promesses, les Européens se sont pliés aux sanctions américaines. Ils n’ont rien fait et ne feront probablement rien. Il convient donc de retirer toute notre confiance en l’Europe. »
Plus loin, l’Ayatollah Khamenei a abordé la question d’un nouvel accord : « Des rencontres en vue d’un nouvel accord ne sont pas forcément mauvais mais il ne faut absolument pas faire confiance au camp d’en face et y fonder nos espoirs. Car les Européens ont manqué à leurs onze engagements pris dans le cadre du PGAC et c’est l’argument le plus solide en leur défaveur et qui nous empêchent de leur faire confiance ».
E de noter: la donne a changé en faveur de l’Iran et de l’ordre islamique qui le régit : « l’ordre islamique est plus fort qu’il y a 40 ans, ou même qu’il y a 10 ans. Son poids révolutionnaire et politique a gagné en ampleur et ses fondements se sont consolidés ».
Pour le numéro un iranien, « les Etats-Unis restent le principal ennemi de l’Iran, dont l’administration est la plus haïe du monde. Quant à l’Europe il s’agit d’Etats en déclin qui reconnaissent eux-mêmes leurs faiblesses. Mais même en déclin leur comportement arrogant et colonialiste persiste. Les problèmes économiques en France et en Grande-Bretagne sont sérieux tout comme les crises politiques ».
Source: Avec PressTV