La destruction d’Israël « n’est plus un rêve mais un but à portée de main », a déclaré lundi le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d’Iran.
Au terme des 40 premières années « de la Révolution islamique, nous sommes parvenus à atteindre la capacité de détruire le régime sioniste » et, « dans la deuxième phase (de la Révolution), ce régime sinistre doit être éliminé de la carte et ceci n’est plus un idéal ou un rêve, mais un but à portée de main », a déclaré le général Salami, cité par Sepahnews, le site officiel des Gardiens.
L’officier a tenu ces propos à Téhéran lors d’une réunion biennale des commandants des Gardiens.
Il a en outre jugé le ‘régime factice’ d’Israël comme étant l’exemple d’une puissance trop « fragile » face à une attaque malgré son dispositif militaire.
Le général Salami a également rappelé la puissance de l’Iran tant au niveau de l’offensive que de la résistance. « Nous pouvons frapper l’ennemi avec une ampleur et une intensité déterminée et avec précision, et dans n’importe quelle zone. Notre puissance est authentique », a-t-il ajouté.
Le commandant en chef du CGRI a également déclaré que les ennemis de l’Iran souffraient d’un « déclin irréversible », incapables de transformer leurs capacités physiques en avantages politiques, que leurs réserves stratégiques étaient épuisées et qu’ils avouaient souffrir de « démence politique ».
Il a poursuivi en affirmant que la stratégie de « résistance active » de l’Iran, élaborée par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, empêchait les ennemis d’adopter une stratégie efficace.
Dans son discours de décembre 2016, l’Ayatollah Khamenei a exprimé son grand optimisme quant à la disparition du régime israélien dans les années à venir.
« Le régime sioniste – comme nous l’avons déjà dit – cessera d’exister dans les 25 prochaines années s’il y a une lutte collective et unie des Palestiniens et des musulmans contre les sionistes », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.
Source: Médias