« Ankara a exprimé sa volonté d’entamer des négociations avec Israël sur le transfert du gaz israélien vers le continent européen via le territoire turc », a rapporté la radio publique israélienne.
« Un haut responsable du secteur de l’énergie de la Turquie a transmis un message à cet égard à Israël expliquant que son pays attend la formation d’un gouvernement stable en Israël et la nomination d’un nouveau ministre de l’Énergie pour discuter de cette question », indique le communiqué.
Le correspondant diplomatique de la radio, Amichai Stein, a déclaré que les responsables israéliens étaient également prêts à discuter de la construction d’un gazoduc avec la Turquie.
Amichai Stein a ajouté dans son message sur Twitter qu’il ne serait pas considéré comme une alternative à un pipeline qui devrait être construit via la Grèce, Chypre et l’Italie.
Les responsables du ministère israélien des Affaires étrangères ont refusé de commenter la question.
Le ministère turc des Affaires étrangères aurait convoqué le chargé d’affaires israélien Roey Gilad pour l’avertir que le projet israélien de construire un gazoduc en Méditerranée orientale conjointement avec la Grèce, l’Italie et l’administration grecque de Chypre nécessiterait l’approbation de la Turquie.
Le 15 décembre, dans une interview télévisée, le président turc Recep Tayyip Erdogan a présenté une carte dans laquelle il montrait où passerait le gazoduc israélien, il a expliqué qu’il aurait besoin de l’approbation turque pour se réaliser.
Plus tôt, le 14 décembre, la radio israélienne a rapporté que l’accord de la Turquie sur les eaux territoriales visait spécifiquement à arrêter l’éventuel gazoduc d’Israël.
Selon cette source, la Turquie affirme que le projet de pipeline israélien porte atteinte à la zone économique exclusive (ZEE) de la Turquie telle que redéfinie par l’accord avec la Libye.
‘Israël’, la Grèce, Chypre et l’Italie ont signé un protocole d’accord pour la construction du gazoduc.
Cependant, la situation n’est pas très claire étant donné que la plupart des informations sont diffusées par les médias israéliens et qu’il n’y a eu aucune déclaration officielle à ce sujet.
Selon les estimations, une réserve d’environ 800 milliards de mètres cubes de gaz naturel se trouve dans les gisements de gaz du Léviathan et de Tamar au large des côtes des territoires occupés.
Source: Avec PressTV