Avec les pays qui n’ont pas conclu d’accord avec elle, l’entité sioniste a recours à un programme de normalisation forcée, en s’adressant à leur opinion publique à l’insu des autorités de leurs pays et de leurs lois.
Intitulé « la diplomatie digitale», elle exploite les réseaux sociaux et plus précisément à Facebook, Twitter, Instagram, et des chaines YouTube.
Selon le journal aux capitaux qataris Arabi 21, qui a traduit un article du Washington post sur ce sujet, c’est le ministère israélien des Affaires étrangères qui supervise cette activité via un service conçu spécialement pour.
Tous les jours, il rentre en contact avec des citoyens arabes et les relient à des enseignants de l’hébreux ou à des experts en médecine. Il leur fournit aussi des informations sur Israël, le Judaïsme, et les juifs qui ont vécu dans le monde arabe.
Le but est de mettre en valeur « nos valeurs communes et nos similitudes », indique celle qui supervise cette activité dans le ministère israélien, à la tête de 10 éléments. Tout en évitant de parler du conflit arabo-israélien, fait remarquer le Washington post.
Selon ce dernier, les sujets qui ont été le plus visionnés ont été une vidéo sur un juif et un arabe en train d’évoquer les mots arabes et hébreux similaires, ainsi qu’une autre publication dans laquelle des israéliens parlent des pays arabes qu’ils souhaitent visiter.
Ces pages des réseaux sociaux seraient suivis par 10 millions d’arabes, rapporte le Washington post à la foi des responsables israéliens.
Une page Facebook, intitulée Ahl Al-Kitab, en empruntant le terme coranique désignant les Gens du Livre pour illustrer les juifs et les chrétiens, récolterait quant à elle 100 followers. Supervisée par le rabbin al-Hanane Miller, elle poste des vidéos et dessins animés dans lesquels sont diffusées des informations sur le judaïsme, le sabbat, et des interviews avec des juifs arabes qui vivent en « Israël ».