L’Iran est prêt à aider la Syrie à retirer les forces illégales des États-Unis d’Amérique qui se trouvent dans le pays si Damas demande de l’aide, a déclaré à RT Arabic Ali Akbar Velayati, conseiller du chef suprême de l’Iran.
Il a fait remarquer que les États-Unis d’Amérique volaient du pétrole syrien et a exprimé l’espoir que les Syriens réagiraient et mettraient fin au contrôle des États-Unis d’Amérique sur certaines régions de la Syrie.
« Nous sommes prêts à aider au retrait des forces états-uniennes de Syrie si les autorités syriennes le demandent et au mieux de nos capacités », a déclaré M.Velayati.
Au début du mois d’octobre, le président des États-Unis d’Amérique a annoncé le retrait des troupes états-uniennes du sol syrien pour ne revenir qu’en partie ultérieurement. Certains militaires états-uniens sont restés avec le Pentagone prétendant vouloir protéger les champs de pétrole syriens.
Les frappes israéliennes contre la Syrie ne resteront pas sans réponse
Par ailleurs, le conseiller du leader de la Révolution islamique a affirmé que les frappes israéliennes contre la Syrie ne resteront pas sans réponse.
« Israël recevrait tôt ou tard une riposte à ses attaques et à ses crimes en Syrie… Les agressions illégales d’Israël dans la région ne resteront pas sans réponse et ce régime s’en mordra les doigts, car la Résistance combattra les crimes des États-Unis et d’Israël, en Syrie et au Liban », a souligné M. Velayati.
« Le régime sioniste n’a ni le courage ni la capacité nécessaire pour réaliser ses menaces contre l’Iran et ce que disent les responsables de ce régime relève de la propagande », a-t-il en outre expliqué.
Cet entretien du haut diplomate iranien a suscité des réactions chez les médias israéliens qui ont reflété l’inquiétude des responsables de Tel-Aviv.
Entre-temps, le magazine américain The National Interest se penche, dans un article, sur une possible confrontation militaire entre l’Iran et Israël pour conclure que celle-ci pourrait mettre en péril la pérennité de Tel-Aviv.
Le magazine américain réaffirme qu’Israël se préoccupe d’une escalade des tensions avec l’Iran.
Et de continuer : « L’Iran et Israël ont échangé, à maintes reprises, des menaces et ils ont attaqué leurs positions respectives pendant ces trois dernières années. Or, les deux parties savent bel et bien qu’une vraie guerre ouverte ne leur profitera ni à l’une ni à l’autre. Les Israéliens pourraient penser qu’une guerre à court terme porterait atteinte à la légitimité de la République islamique d’Iran et déstabiliserait ce pays alors que cette guerre risquerait même de mettre en péril la pérennité d’Israël ».
The National Interest indique qu’en cas d’une possible confrontation militaire, les forces aériennes d’Israël pourraient attaquer des cibles en Iran.
« Les Israéliens auront du mal à détruire les bases aériennes de l’Iran, situées dans l’est du pays, car les Iraniens et les miliciens chiites ont le contrôle des systèmes de défense balistiques et l’Iran est en mesure de frapper différentes cibles en Israël », indique le magazine américain, ajoutant que les Iraniens pourraient frapper Israël par des missiles balistiques, depuis les profondeurs du sol iranien.
L’article continue : « L’Iran compte également sur les forces qu’il soutient et elles s’engageront certes dans tout affrontement en Syrie, au Liban, à Gaza et en Irak ».
Selon la publication américaine, « le Hezbollah a renforcé toutes ses capacités, pendant ces dernières années, afin de se préparer à une possible confrontation avec Israël ». « Le Hezbollah a également développé son arsenal balistique », indique l’article.
Et d’ajouter : « Pour frapper l’Iran, il faudrait qu’Israël exploite l’espace aérien d’un autre pays. L’Irak dira certes non à cette demande. On ne sait même pas si l’Arabie saoudite sera d’accord ou non. Il se peut qu’Israël ne prenne pas l’autorisation d’un pays pour utiliser son espace aérien. Ce qui est sûr et certain est que ni l’Iran ni Israël n’ont aucun intérêt à continuer une telle guerre pendant longtemps. Là, il ne faut pas oublier le rôle des politiques de Washington concernant une telle guerre. Donald Trump ne s’est pas encore intéressé à déclencher une action militaire contre Téhéran ».
The National Interest conclut enfin qu’en cas de déclenchement d’une guerre entre l’Iran et Israël, « ce seront les citoyens iraniens et israéliens qui devront en payer le prix et ce seront eux qui seront les plus lésés [dans cette affaire] ».
Sources: PressTV + Réseau International