Le président syrien a présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique à l’occasion de la mort en martyr du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. « Nous avons appris avec une grande tristesse la nouvelle sur la mort en martyr d’un astre du commandement de la Résistance, le général Qassem Soleimani. Le martyr Soleimani restera à jamais dans la mémoire collective du peuple syrien.
Notre peuple n’oubliera jamais que le général Soleimani resta aux côtés de l’armée syrienne pour protéger la Syrie face au terrorisme »; « Soleimani a passé sa vie à servir sa patrie et l’axe de la Résistance », a rappelé le président syrien, ajoutant : « Nous sommes sûrs et certains que ce crime renforcera la volonté de l’axe de la Résistance pour faire face aux politiques destructrices des États-Unis ».
Ansarullah
Le leader du mouvement yéménite d’Ansarullah, Abdel Malek al-Houthi, a condamné, pour sa part, l’attaque terroriste américaine. M.al-Houthi a également présenté ses condoléances aux Iraniens.
De son côté, Mohammed al-Bokhaïti, membre du Conseil politique d’Ansarullah, a déclaré que les États-Unis paieront cher dans la région pour les sangs purs qui ont été versés.
‘Les États-Unis s’en mordront les doigts alors que cet événement mobilisera de plus en plus les membres du front de la Résistance’, a souligné le haut responsable yéménite.
Le chef du parlement libanais
Dans ce cadre, le président du parlement libanais, Nabih Berri, a dit que l’ancien commandant de la Force Qods, le général Qassem Soleimani, était le fils bien-aimé de la Révolution islamique. Il a également présenté ses condoléances au peuple et aux responsables iraniens.
Dans des messages séparés adressés au Leader de la Révolution islamique, au président Rohani et au président du Parlement iranien, M.Berri a souligné: « Le général Soleimani était le grand commandant en chef de la Résistance contre le régime israélien. »
Turquie et Egypte
Pour sa part, le porte-parole du président turc, Ibrahim Kalin, a appelé l’Iran et les États-Unis à la retenue.
Kalin a également déclaré que « la Turquie continuera à utiliser la voie diplomatique pour ramener la paix dans la région et dans le monde ».
De même, évoquant l’assassinat du général Soleimani, l’Égypte a également appelé au contrôle de la situation et à la prévention d’une escalade des tensions entre les deux parties.
Inde
Ainsi le ministère indien des Affaires étrangères en publiant un communiqué a déclaré : « Nous avons découvert qu’un haut commandant iranien avait été assassiné par les États-Unis, ce qui a fait monter les tensions dans la région. » « Il est important que la situation ne dégénère pas davantage», a-t-il également ajouté.
Pakistan et Cachemire
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères, a pour sa part, publié un communiqué dans lequel il a annoncé que « la situation actuelle représente une menace pour la paix et la sécurité de la région ».
Islamabad a souligné que « le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale » relève des principes posés par la Charte de l’ONU, un texte qui s’impose à tous les pays membres.
Par ailleurs, des Pakistanais et des Cachemiris ont manifesté, le vendredi 3 janvier, pour condamner le crime américain.
Selon Russia Today, au Pakistan, les protestataires ont brûlé des drapeaux des États-Unis et vivement condamné cet acte barbare de Washington. Ils ont également souligné que de tels actes ne feraient qu’aggraver les tensions dans la région. Les manifestations au Pakistan ont été organisées par des membres de l’Organisation estudiantine des musulmans chiites.
Au Cachemire indien, les manifestants ont affiché leur colère vis-à-vis de la frappe américaine.
Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient libellées « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël ».
Peuple bahreini
De même, le peuple bahreïni est descendu, le vendredi 3 janvier, dans la rue pour condamner l’assassinat de Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes, le chef adjoint des Hachd al-Chaabi.
Source: Avec PressTV