Plusieurs médias libanais dont la télévision al-Manar et le journal al-Akhbar ont révélé de nouveaux faits sur Kindat al-Khatib , la jeune libanaise suspectée de collaboration avec l’ennemi sioniste et qui a été arrêtée et traduite devant la justice militaire.
Elle a raconté être entré en contact avec un journaliste israélien de la chaine de télévision israélienne canal 11, Roy Qais, un expert dans les questions arabes. Il lui a demandé de faire un reportage sur les juifs au Liban et de prendre en photo des synagogues au Liban. Ce qu’elle a refusé de faire de crainte d’être poursuivie en justice.
Elle a aussi indiqué avoir refusé d’accorder une interview à sa chaine de télévision pour la même raison.
Mais c’est elle qui lui aurait en revanche assuré le lien avec le libanais Charbel al-Haj qui vit aux Etats-Unis et qui tient un site hostile à la résistance intitulé KEZBOLLAHMONITOR.ORG.
Roy Qais est connu des forces de sécurité libanaises qui sont au courant de ses tentatives de rentrer en contact avec des journalistes libanais hostiles à la résistance.
Devant la procureur militaire Najat Abou Chakra, Kinda al-Khatib a affirmé avoir dans un premier moment informé de ses contacts les forces de sécurité libanaises, et en particulier le général Joseph Mosallem. Elle a prétendu qu’il n’a pas répondu par l’affirmative lorsqu’elle lui a demandé s’il fallait qu’elle s’abstienne de parler avec le journaliste israélien. C’est alors que sa relation avec Qais s’est consolidée. A plusieurs reprises, elle lui faisait part qu’elle est en faveur d’un accord de paix entre les pays arabes et Israël. Qais lui a aussi demandé de lui fournir des informations sur les manifestations qui ont eu lieu à Tripoli et à Beyrouth.
Dans ses aveux, Kinda a révélé avoir aussi fourni des informations sécuritaires sur les partisans de la résistance à une certaine israélienne qui s’appelle Juliette qui vit à Jérusalem al-Quds occupée.
Ayant dans un premier moment démenti s’être rendue dans les territoires de 48 occupés par Israël, les enquêteurs libanais lui ont alors sorti les conversations et les images qu’elles postées sur sa page Instagram et dans lesquelles elle assure l’avoir fait en passant par la Jordanie. Alors elle a argué avoir dit ceci pour frimer.
Sur ses motivations qui l’ont amené à collaborer avec l’ennemi israélien, elle a cité la mort de son frère, lors de l’assaut lancé contre le bureau du Parti syrien national-social (PSNS) à Halba en mai 2008, et qu’elle a voulu venger.
Pourtant, dans cette localité de la région du Akkar au nord du Liban, ce sont les éléments du courant du Futur auquel elle appartient elle aussi qui ont attaqué les partisans du PSNS et tué 11 d’entre eux.
Dans ses aveux, Kinda a avoué avoir été chargée par un avocat libanais, Nabil al-Halabi de prendre en charge le forum Akkar, qui revient à Bahaeddine Hariri, le frère ainé de l’ex-Premier ministre Saad Hariri. Il lui a entre autre demandé d’assurer le transport d’environ une quinzaine de manifestants vers le centre de Beyrouth, à l’occasion de la commémoration du martyre du défunt Premier ministre Rafic Hariri , le 14 février 2020, pour qu’ils scandent des slogans hostiles à Saad Hariri et y commettent des actes de violences.
Elle aurait touché en échange la modique somme de 300 mille livres libanais, l’équivalent d’à peine 100 dollars, à l’époque des faits.
Source: Divers