Les Syriens ont commencé dimanche 19 juillet à élire leurs députés. Il s’agit des troisièmes élections parlementaires depuis le début en 2011 d’une guerre -soutenue par plusieurs pays occidentaux et arabes- ayant fait des centaines de milliers de morts et de déplacés.
Plus de 7000 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 07H00 (04H00 GMT) dans les zones gouvernementales, selon la Commission électorale. Pour la première fois, le scrutin va se tenir dans d’anciens bastions des takfiristes libérés par l’armée syrienne, à savoir la Ghouta orientale et la province d’Idleb.
Des bureaux de vote spécifiques ont été installés dans les différentes provinces pour permettre aux déplacés de voter pour des candidats de leur région d’origine.
Les Syriens prennent part à cette échéance pour choisir 250 membres parmi 1656 candidats, dont 200 candidates, pour les représenter à l’Assemblée du peuple, via 7277 bureaux de vote prêts à recevoir les citoyens dans tous les gouvernorats.
A Damas, les électeurs — certains portant des masques de protection contre le nouveau coronavirus et respectant les mesures de distanciation — se sont rendus dans les bureaux de vote, a constaté un correspondant de l’AFP.
L’agence officielle SANA a pour sa part annoncé la participation du président syrien Bachar al-Assad et son épouse à ce scrutin.
Le Président du Conseil des ministres, Hussein Arnos, et le Vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, ont aussi voté aux élections dans le centre de vote du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés.
Initialement prévu en avril, le scrutin a été retardé à deux reprises en raison de la pandémie de coronavirus qui a contaminé 496 personnes et fait 25 morts, selon les données officielles.