La Direction générale de la sûreté de l’État a annoncé qu' »elle a préalablement informé les autorités compétentes de la gravité des susbstances qui se trouvent dans le hangar 12″, du port de Beyrouth, ajoutant que « la loi punira quiconque qui cherche à faire obstruction à l’enquête « .
« En avril 2019, nous avons remarqué des failles de sécurité dans le hangar 12 du port de Beyrouth », a déclaré la Direction générale de la sûreté d’État.
La Sûreté de l’Etat a souligné dans un communiqué ce mardi 11 août, que, « selon les lois, elle a mené une enquête médico-légale et a envoyé une note judiciaire à la direction du port de Beyrouth pour prendre les mesures nécessaires », confirmant qu' »il a fait le nécessaire pour éviter tout accident dû aux susbstances dangereuses qui se trouvent dans le port ».
L’une des répercussions de l’explosion a été la démission du gouvernement libanais qui a été annoncé par le Premier ministre libanais Hassan Diab, e lundi 10 août.
Dans une intervention télévisée adressée au peuple libanais, M.Diab a déclaré que « la catastrophe qui a frappé les Libanais (l’explosion du port de Beyrouth) est le produit d’une corruption endémique dans l’Etat et l’administration ».
Il a souligné que « le système de corruption est plus grand que l’État et le tient en otage », soulignant qu' »il existe un risque que d’autres catastrophes frappent le Liban à cause de la classe politique qui contrôle le sort du pays et qui est protégée ».
Source: Traduit d'AlMayadeen