Deux opérations ont été réalisées contre des convois américains le lundi 7 août.
La première, dans la région de Jablé, dans la province de Babylone, a été réalisée au moyen d’engins explosifs au passage d’un convoi de soutien logistique.
La seconde, également par le biais d’engins explosifs, a eu lieu dans la région al-Chaalat, au nord de la capitale Bagdad.
Le convoi transportait des conteneurs appartenant à une société de soutien logistique des forces américaines qui se sont retirées du camp al-Taji la semaine passée.
Les attaques visant les convois américains ont connu une recrudescence depuis l’assassinat dans un raid américain, le 4 janvier dernier, du numéro du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes, au côté du chef de la force al-Qods des gardiens de la révolution le général iranien Qassem Soleimani.
Le parlement irakien a par la suite voté à la majorité une résolution exigeant le retrait des forces étrangères. Ce que le gouvernement d’Adel Abdel Mahdi avait alors réclamé dans une lettre adressée à la coalition internationale. Mais les Etats-Unis refusent d’obtempérer, se contentant d’évacuer certains de leurs sites en redéployant leurs soldats. La plupart d’entre eux se trouvent désormais dans la base Ain al-Asaad à al-Anbar.
Le mois d’août dernier, Fouad Hussein, ministre irakien des AE en visite à Washington s’est entendu avec son homologue américain Mike Pompeo sur des tractations techniques séparées pour gérer le timing des retraits et le passage à une nouvelle phase, dont entre autre des opérations de redéploiement en dehors de l’Irak.
Certains soldats américains ont été redéployés dans le nord-est syrien, région contrôlée par les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes.
Le 31 août, l’ambassadeur américain en Irak Matthiew Tueller a déclaré que « le redéploiement ou le retrait définitif de l’Irak dépendait des conditions de la guerre contre Daech ».
Source: Médias