Des manifestants iraniens se sont rassemblés, le mercredi 28 octobre près de l’ambassade de France à Téhéran, pour exprimer leur mécontentement suite au refus de la France de renoncer aux caricatures offensant le prophète Mohammad (S), heurtant ainsi le sentiment de plus de deux milliards musulmans.
Certains protestataires ont brûlé le drapeau français ainsi que des portraits du président Emmanuel Macron qui a défendu la republication des caricatures blasphématoires.
D’autres ont brandi des portraits caricaturistes de Macron sur lesquels étaient inscrit ‘le Satan de Paris’.
Plus tôt dans la journée, le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, s’est adressé sur Twitter aux jeunes français, leur demandant si la liberté d’expression voulait dire «insulter et offenser». Et d’ajouter : pourquoi remettre en question l’Holocauste est-il un crime, alors qu’il est permis d’offenser le Messager de Dieu (S)?
Il s’agit du deuxième rassemblement similaire au cours des deux derniers mois, le premier ayant eu lieu début septembre suite à la republication de la caricature du prophète Mohammad (S) par Charlie Hebdo simultanément avec le lancement du procès des auteurs de l’attentat contre les bureaux du journal satirique en 2015 qui avait causé la mort de 11 membres de son personnel, dont 8 de la rédaction.