L’Iran a déjoué le vendredi 13 novembre une attaque terroriste à la frontière nord-ouest du pays entre la province iranienne de l’Azerbaïdjan occidental, et l’Azerbaïdjan.
Cette zone est en escalade militaire ces dernières semaines sur fond de conflit territorial historique sur le Haut-Karabakh entre l’Arménie l’Azerbaïdjan. Conflit dans lequel la Turquie a directement interféré pour soutenir ce dernier.
Selon le site francophone de la télévision iranienne Press Tv, des affrontements ont éclaté dans l’après-midi du vendredi dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan de l’Ouest, lorsque des gardes-frontières iraniens ont déjoué une attaque et empêché les éléments terroristes de s’infiltrer dans le pays.
De lourdes pertes ont été infligés aux terroristes, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim.
Côte iranien, trois garde-frontières iranien sont tombés en martyrs.
Depuis l’éclatement de la crise dans le Haut-Karabakh, les autorités iraniennes ont plusieurs fois évoqué la menace de la présence de terroristes d’éléments takfiristes envoyés par la Turquie dans les zones de guerre. Des centaines d’entre eux sont des miliciens syriens pro turcs.
Plutôt en octobre dernier, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a averti les parties belligérantes impliquées dans des affrontements militaires dans la région contestée du Haut-Karabakh que Téhéran prendrait des mesures plus fortes que des avertissements si les obus tirés lors des combats continuaient de frapper les régions frontalières du pays, même par erreur.
Le commandant des forces terrestres, le général de brigade Amir Heydari, a déclaré pour sa part que « les forces armées terrestres, ne laisseront aucune opportunité à aucun ennemi de s’en prendre à l’Iran.»
Même ton de la part du commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Mohammad Pakpour.
« Il est inadmissible pour nous qu’il y ait la moindre atteinte au calme et à la sécurité des populations qui vivent dans les zones frontalières », a-t-il dit, en ajoutant : « La sécurité des frontières est notre ligne rouge et nous sommes prêts à augmenter la présence de nos unités dans les zones frontalières si nécessaire. »
Source: Médias