Lors d’une réunion à huis clos du Parlement iranien, le général Ismaël Qaani, commandant de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution islamique, a lancé une violente attaque contre l’Arabie saoudite, ont indiqué des sources parlementaires à la chaîne RT.
«L’Arabie saoudite vit sous le poids de l’humiliation en raison de sa subordination et de son association avec les États-Unis», a-t-il affirmé, soulignant que le «départ des forces armées américaines de la région était imminent».
Et d’expliquer que «le général Qaani a présenté lors de cette rencontre les derniers développements dans la région du Moyen-Orient et les préparations de toutes les forces de l’axe de la résistance». Ainsi, il a affirmé que «compte tenu des mesures prises par les forces de la résistance, le retrait des forces américaines est désormais proche».
Venger la mort du général Soleimani
Le 16 décembre, en prévision du premier anniversaire de l’assassinat des généraux Qassem Soleimani et Abou Mehdi Al-Mohandes le 3 janvier, le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis sur Twitter de faire payer les responsables du crime.
En tournée dans la région à deux semaines de cet anniversaire, le chef du Commandement central de l’armée américaine (Centcom), le général Frank McKenzie, a affirmé que les États-Unis étaient «prêts à réagir» si l’Iran les attaque pour marquer cette occasion, a rapporté l’AFP.
«Nous sommes prêts à nous défendre et à défendre nos amis et nos alliés dans la région, et nous sommes prêts à réagir si nécessaire», a-t-il averti, soulignant que «nous sommes dans une très bonne position et que nous serons prêts, quoi que les Iraniens ou leurs alliés décident de faire».
L’armée américaine a récemment redéployé dans la région le porte-avions USS Nimitz, deux bombardiers stratégiques B-52 et un escadron supplémentaire de chasseurs.
Source: Sputnik