Selon le journal israélien Yediot Ahronot, quelques jours avant qu’un avion de ligne israélien n’atterrisse en Turquie, le soir du samedi 6 février, pour la première fois depuis une décennie, des responsables turcs ont exprimé leur colère pour les conditions fixées par les responsables israéliens pour la reprise des relations entre les deux parties.
Ils avaient stipulé « l’arrêt des activités du Hamas et la fermeture de ses bureaux sur le territoire turc », a rapporté le quotidien.
Selon lui, de hauts responsables turcs ont accusé ‘Israël’ « d’atermoiements en ce qui concerne ses conditions pour renouveler les relations entre eux et ouvrir une nouvelle page », sous prétexte que la Turquie héberge à Istanbul des cellules secrètes « terroristes » affiliées au Hamas, à travers lesquelles des cyberattaques sont menées contre ‘Israël’.
Le journal israélien rapporté que la Turquie s’est opposée à ces demandes israéliennes, niant héberger des cellules secrètes du Hamas ou l’organisation d’activités cybernétiques anti israéliennes depuis son sol.
« Le président turc voudrait le retour de l’ambassadeur d’Israël à Ankara, mais Tel Aviv insiste pour que cessent les activités du Hamas dans son pays. La Turquie voudrait aussi rétablir ses relations avec Israël parce qu’elle fait l’objet de pressions de la part de la nouvelle administration américaine », a ajouté le journal israélien.
Source: Médias