L’activité de l’administration Obama a fait des dizaines de milliers de victimes, provoquant la chute de systèmes politiques et faisant des dizaines de milliers de victimes, a affirmé le premier ministre russe Dmitri Medvedev sur sa page Facebook.
« On en voit toujours les conséquences, à commencer par l’effondrement des systèmes politiques et en allant jusqu’à des guerres qui ont fait des dizaines de milliers de victimes », a poursuivi le chef du gouvernement russe.
D’après lui, l’Irak, le Printemps arabe, l’Ukraine, la Syrie ne constituent qu’ «une partie de la liste des affaires risquées de ces dernières années ».
Pour lui, cela ne s’explique que par les intérêts des États-Unis. Et si cette explication est pour eux amplement suffisante, elle a des conséquences fâcheuses pour d’autres pays.
Le partenariat entre Moscou et Washington s’est également gravement dégradé vers la fin du second mandat du président américain sortant Barack Obama.
« L’administration Obama achève son travail… Vers la fin de sa présidence, le partenariat russo-américain s’est totalement dégradé. Tout le monde sait que les États-Unis s’efforçaient « d’être aux commandes » de presque toutes les activités, s’ingéraient de façon impudique dans les affaires intérieures de divers pays et menaient plusieurs guerres en territoires étrangers », a martelé M. Medvedev.
De son côté, Moscou n’a pour le moment aucune idée de la façon dont l’administration de Donald Trump compte s’y prendre pour redresser les liens rompus par l’équipe d’Obama, sans pourtant nier l’espoir qu’elle serait prête à proposer des solutions pour changer la situation actuelle.
« Nous ignorons pour le moment la manière dont l’administration de Donald Trump entend redresser les liens rompus. Mais nous misons sur une approche raisonnable. Et nous sommes également prêts à faire des efforts pour les améliorer », a indiqué Dmitri Medvedev.
L’administration Obama, elle, a mené une politique à courte vue avec Moscou.
« On aurait pu espérer d’elle qu’elle se comporte de manière plus intelligente, plus positive et plus responsable. Même sur fond de différends quant à la façon d’aborder les processus internationaux délicats », a notamment déploré M. Medvedev.
Pour le premier ministre russe, la Maison Blanche aurait dû prendre en considération le fait que la Russie n’est pas une « république bananière ».
« Cette manière de nous parler s’avère d’autant plus inadmissible que nous sommes un pays membre permanent de l’Onu, qui dispose d’un potentiel nucléaire égal à celui des États-Unis », a noté l’homme politique russe.
Pour lui, Moscou a été mis sous pression ces dernières années.
« Les sanctions économiques hasardeuses, n’ont abouti à rien et ont presque démoli notre interaction. Des sanctions risibles à l’égard de personnalités, dont personne ne s’est vraiment rendu compte », a conclu Dmitri Medvedev.
Sputnik