Le ministre israélien de la guerre Benny Gantz a prétendu que l’armée d’occupation israélienne était « prête à frapper avec force au Liban si nécessaire ».
« Nous sommes toujours prêts à protéger les citoyens israéliens. Si une attaque vient du nord, le Liban tremblera… les maisons dans lesquelles des armes sont cachés deviendront des décombres », a lancé Gantz.
« Notre liste d’objectifs pour le Liban est plus longue et plus importante que celle de Gaza, et le projet de loi est prêt à être réglé si nécessaire », a-t-il affirmé, selon le site israélien i24.
« Toute violation d’Al-Qods » entraînera une « guerre régionale », avait menacé mardi 25 mai le secrétaire général du Hezbollah lors d’une allocution à l’occasion de la fête de la résistance et de la libération du sud Liban en 2000 et de la victoire de Gaza le 21 mai 2021.
« Les dirigeants sionistes doivent réaliser que toute atteinte à Al-Qods, à la mosquée d’Al-Aqsa et aux lieux saints islamiques et chrétiens, est complètement différente de toutes leurs autres agressions », a affirmé le numéro un du Hezbollah.
Et d’ajouter : « Les dirigeants, le gouvernement et l’armée de l’ennemi doivent reconsidérer leurs évaluations sur la base de ce qui s’est passé dans la bande de Gaza. Le fait de nuire à la mosquée d’Al-Aqsa et aux lieux saints ne se limitera à la riposte de la résistance de Gaza. L’équation à laquelle nous devons parvenir dans l’axe de la résistance est la suivante: Al-Qods en échange d’une guerre régionale. Les factions de la résistance ne peuvent pas rester les mains croisées face à une menace réelle contre Al-Qods. Lorsque l’Israélien se rendra compte qu’il est confronté à cette équation, il saura que toute judaïsation d’Al-Qods entraînera la disparition de son entité. Quand les lieux saints s’exposent à un réel danger il n’y aura plus de sens aux lignes rouges et aux frontières artificielles ».