Deux hommes ont été interpellés après que le Président français, qui s’était approché d’un groupe de personnes lors de son séjour dans la Drôme, a été agressé et giflé. Selon des sources du Figaro, ils seraient proches des Gilets jaunes et se seraient présentés comme « anarchistes».
C’est alors qu’il prenait un bain de foule dans la Drôme qu’Emmanuel Macron a été agressé le 8 juin dans l’après-midi par un homme qui lui a agrippé le bras avant de lui asséner une gifle.
Les gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Valence ont interpellé dans ce contexte Damien T. et Arthur C. qui ont été placés en garde à vue pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique», relate Le Figaro.
Gilets jaunes? Anarchistes?
Selon une source du Figaro, les deux hommes seraient susceptibles d’être proches des Gilets jaunes. On les soupçonne en outre d’avoir participé plus tôt à une manifestation non déclarée qui a réuni environ 25 personnes à Valence, dont une douzaine d’agriculteurs, des Gilets jaunes et une demi-douzaine de militants d’ultragauche.
Qui plus est, ils se seraient aussi présentés comme « anarchistes». En effet, quatre heures avant l’agression, un journaliste de Quotidien avait interrogé des passants venus à la rencontre du Président et parmi eux, l’homme qui a giflé par la suite Emmanuel Macron.
À la question de savoir s’il était «engagé politiquement», l’un de ses compagnons a répondu qu’il l’était «assez» et qu’il faisait partie de «plutôt l’anarchie».
Selon de premières informations du Figaro, les deux hommes interpellés sont inconnus des services de renseignement tout comme de la justice, a précisé Alex Perrin, procureur de la République à Valence.
Amateur d’arts martiaux…
Le principal suspect et auteur présumé de l’agression se présente sur son compte Instagram comme instructeur AMHE, la Fédération française des arts martiaux historiques européens, lorsque des amateurs rejouent des combats médiévaux en armure et à l’épée.
Un fait nié par la Fédération qui condamne son geste et affirme que «Damien Tarel n’est pas connu ni affilié» à elle.
…et abonné à des comptes de populistes
Selon Libération, l’auteur de la gifle serait abonné sur les réseaux à des comptes liés aux populistes et suivrait des influenceurs de cette sphère radicale comme Papacito, un youtubeur qui a mis en ligne une vidéo simulant une attaque armée contre un électeur de LFI.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Valence.
« À ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues», a indiqué au journal Alex Perrin, procureur de la République de Valence. Ils risquent une peine de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Source: Avec Sputnik