Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré vendredi 2 juillet que des progrès significatifs ont été réalisés dans les négociations pour rétablir l’accord sur le nucléaire iranien, mais que les États-Unis devraient renouveler pleinement leurs engagements dans le cadre de l’accord, comme il l’a dit.
« En fait, les évaluations faites par les parties aux négociations au cours du mois dernier ou même des deux derniers mois montrent que les progrès sont significatifs. Beaucoup de choses ont été convenues, mais pas toutes », a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou.
Le ministre russe a également noté qu' »il est possible que le retour des États-Unis dans le JCPOA nécessite un renouvellement complet et inconditionnel de toutes les obligations qui lui sont imposées en vertu du JCPOA et de la résolution n° 2231″. En allusion sans doute a la demande de Téhéran de garanties pour que les Etats-Unis ne se retirent pas de nouveau de l’accord. En 2017, l’ex-président Donald Trump avait retiré son pays de l’accord nucléaire conclu en 2015, pendant le mandat de son prédécesseur Barak Obama, et réimposé des sanctions à l’Iran. Un an plus tard, l’Iran a entamé son désengagement progressif des clauses de cet accord. Il a repris l’enrichissement de l’uranium à des proportion supérieures à celles prescrites par l’accord, atteignant les 60%.
M. Lavrov a souligné que « la position de l’Iran sur le dossier nucléaire est honnête, mais l’Occident essaie de lui imposer de nouvelles obligations ».
Le jeudi 1er juillet, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vasily Nebenzia, a affirmé hier que les États-Unis poursuivaient leur politique consistant à exercer une pression maximale sur l’Iran et à violer la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui réglementait l’élaboration du plan d’action global commun.
Il y a quelques jours, le ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé que l’Iran retirerait ses mesures nucléaires après la levée des sanctions américaines, et vérification de cela, soulignant que la position de Téhéran n’avait pas changé depuis le début des pourparlers de Vienne, qui est une levée complète des sanctions.
Source: Médias