Le musicien et activiste politique britannique Gilad Atzmon a commenté sur son site https://gilad.online l’information divulguée par le journal israélien News 12 selon lequel il y a une « négociation avancée entre Israël et le Royaume-Uni sur un accord d’échange de vaccins »
Il rapporte que les vaccins concernés sont ceux qui ont été refusés il y a dix jours par l’Autorité palestinienne parce qu’ils étaient « presque périmés ». ‘Israël’ avait annoncé plus tôt qu’il comptait transférer jusqu’à 1,4 million de doses de vaccin Pfizer dans le territoire palestinien. Mais presque aussitôt que les 90 000 premières doses sont arrivées à Ramallah, l’AP a déclaré qu’elle les renverrait car elles étaient sur le point d’être périmées.
Selon lui, Israël n’a pas renoncé et a peut-être trouvé un client plus facile pour ses vaccins presque périmés.
Dans son article traduit par Maria Poumier pour Plume et Enclume, il rapporte que l’article de News 12 révèle que « le Ministère de la Santé (israélien), craignant la perte de centaines de milliers de doses, a imaginé une solution créative. La Grande-Bretagne pourrait recevoir un million de vaccins dès la semaine prochaine et, en échange, elle livrera à Israël la prochaine livraison qu’elle recevra de Pfizer en septembre ». L’article israélien souligne également que les doses Pfizer israéliennes expireront dès samedi prochain.
M. Atzmon qui a renoncé à sa nationalité israélienne et milite pour les droits du peuple palestinien estime que l’entité sioniste se trouve dans une situation de panique concernant ses restes de vaccins.
Se référant au graphique de la distribution des vaccins israéliens, il constate que depuis la fin mars, les Israéliens ont perdu tout intérêt pour la vaccination. « Environ 40% des Israéliens ne sont pas vaccinés et ne montrent aucun signe d’enthousiasme pour l’inoculation. Le graphique révèle également qu’un bon 4% des Israéliens qui ont pris la première dose Pfizer ont hésité à prendre la seconde. Cela peut être dû à la sensibilisation croissante des Israéliens aux effets indésirables graves des vaccins ainsi qu’au travail intense des courageux dissidents israéliens », écrit-il.
Il conclut en se demandant qui au sein du gouvernement britannique, voudrait vacciner les Britanniques avec des doses qui ont été rejetées par l’Autorité palestinienne en raison de leur date de péremption.