La Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden a décidé de prolonger d’un an l’état d’urgence national vers le Liban, en raison de « la poursuite des activités qui menacent la sécurité nationale des États-Unis ».
La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que « le transfert en cours d’armes avancées de l’Iran au Hezbollah sape la souveraineté libanaise et contribue à l’instabilité politique et économique dans la région ». La Maison Blanche a déclaré que ce fait « constitue une menace importante et inhabituelle pour la sécurité et la politique étrangère des États-Unis ».
La résistance islamique, bras armé du Hezbollah est la seule force de défense capable de faire face aux offensives israéliennes contre le Liban. L’armée libanaise est sous la coupe des Etats-Unis qui s’accaparent son armement et prennent soin qu’elle ne puisse jamais entraver les offensives israéliennes contre le pays du Cèdre.
Depuis le mouvement de contestation qui a éclaté au Liban en octobre 2019, alors que commençait l’une des pires crises économiques que le pays traverse depuis son indépendance, les Etats-Unis s’ingèrent d’une façon plus flagrante dans les affaires internes libanaises pour ostraciser le Hezbollah de la vie politique, via les pressions sur la classe politique et les ONG qu’ils financent.
Leurs émissaires visitent régulièrement à Beyrouth.
Les derniers, selon l’ambassade américaine au Liban, sont les membres d’une délégation du bureau de financement du terrorisme et des crimes financiers du Département de Trésor. Leur identité n’ayant pas été divulguées, ils se trouvent à Beyrouth depuis le 19 et jusqu’au 21 juillet. L »agenda de leur visite n’a pas non plus été dévoilé. Ils devraient rencontrer des responsables du secteur financier et banquier et des groupes de la société civile, s’est contenté d’indiquer l’ambassade américaine sur son site officiel.
Des observateurs ont stigmatisé le manque d’informations sur l’agenda de cette délégation qui mène ses tractations en dehors des canaux gouvernementaux libanais, estimant qu’elle illustre les velléités américaines de renforcer leur tutelle sur le Liban.
Selon certains, ces ingérences américaines répondent aux appréhensions israéliennes que la crise économique au Liban ne provoque un vide dont pourraient bénéficier le Hezbollah et l’Iran, selon des sources de sécurité israéliennes citées par le site d’informations israéliennes Walla.
Source: Divers