Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), Volker Perthes, a annoncé le dimanche 31 octobre que le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok était toujours assigné à résidence, précisant qu’il avait discuté avec lui des options de médiation.
Perthes a affirmé, dans un tweet, qu’il avait rencontré le Premier ministre soudanais Hamdok à son lieu de résidence, où il est toujours placé en résidence surveillée.
« Nous avons discuté des options de médiation et des moyens de sortir de la crise au Soudan. Je poursuivrai les efforts avec les autres parties prenantes soudanaises », a-t-il indiqué.
Dans le même contexte, le responsable onusien a assuré que Hamdok se portait bien.
Jeudi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait appelé l’armée soudanaise à libérer immédiatement tous les détenus et à accorder au Premier ministre Abdallah Hamdok sa « liberté totale ».
Depuis lundi, le Soudan est le théâtre de protestations et de manifestations, rejetant ce que l’opposition considère comme un « coup d’État militaire », à la suite de la déclaration de l’état d’urgence par l’armée, la dissolution du Conseil de souveraineté et celui des ministres, ainsi que la destitution des gouverneurs et l’arrestation de ministres, de fonctionnaires et de chefs de parti dans le pays.
Avant les procédures annoncées, lundi, le Soudan vivait, depuis le 21 août 2019, une période de transition de 53 mois qui s’achève par la tenue d’élections début 2024.
Le pouvoir était partagé par l’armée, les forces civiles et les mouvements armés qui avaient signé un accord de paix avec le gouvernement en 2020.
Source: Avec Anadolu