L’exercice hybride de la marine iranienne s’est achevé avec succès ce mardi 9 novembre.
Dans la foulée de la phase principale de l’exercice hybride Zolfaqar-1400 de l’armée de la République Islamique d’Iran (RII), les unités sous-marines de la force navale de l’armée de la RII composées de sous-marins Tareq et Ghadir ont utilisé divers types de torpilles contre les menaces fictives de surface et sous-surface.
« Au cours de cet exercice, le sous-marin Tareq a visé sa cible de surface en utilisant ses torpilles, tandis que le sous-marin de fabrication nationale Ghadir a lui aussi pu détruire sa cible sous-surface par le tir de torpilles dernier cri Valfajr de fabrication 100% iranienne», a indiqué le porte-parole de l’exercice hybride Zolfaqar-1400, l’amiral Mohammad Moussavi. Rappelant en passant que la ligne de production des torpilles Valfajr a été inaugurée en octobre 2015.
Cette torpille est dotée d’un puissant détonateur. Avec sa vitesse impressionnante et ses capacités anti-leurre, Valfajr est capable de frapper, détruire et faire sombrer des embarcations de grand tonnage en l’espace de quelques secondes. Les préparations de tir se font très rapidement s’agissant de la torpille Valfajr, ce qui assure une puissance tactique et une possibilité de réaction rapide aux unités de combat de surface et de sous-surface qui l’utilisent.
Le premier tir d’essai de la torpille Valfajr depuis un sous-marin iranien visait une cible flottante en mer d’Oman pas loin d’un navire américain, dont les systèmes embarqués ont connu une perturbation de trois heures, non sans irriter des responsables militaires des États-Unis.
L’amiral Moussavi a également fait allusion au tir d’une mine sous-marine DM1 depuis le sous-marin Tareq au cours de cette étape des manœuvres.
«Les unités navales de l’armée ont réussi à perturber les radars ennemis [fictifs] sur les côtes en utilisant le drone de guerre électronique et anti-radiation Omid depuis la surface de la mer », a-t-il précisé.
Le porte-parole de l’exercice Zolfaqar-1400 a tenu à dire que grâce aux efforts constants des experts iraniens au sein du ministère de la Défense, des sociétés de la connaissance et des centres de recherches du pays, l’Iran ne s’appuie à l’heure actuelle que sur les potentialités endogènes.
« La démonstration de force défensive dont fait preuve l’exercice hybride Zolfaqar-1400 en utilisant des équipements de fabrication nationale prouve clairement l’inefficacité du boycott sur les armements imposés au pays après la Révolution islamique », a-t-il ajouté.
« Jamais les ennemis de la région n’ont pu ni voulu en assurer la sécurité », a indiqué l’amiral Moussavi, appelant à « la coopération et à la vigilance de tous les pays de la région pour y instaurer une sécurité durable, ainsi que pour la protéger contre la menace du terrorisme et du sionisme et leurs supports».
L’exercice hybride Zolfaqar-1400, comprenait aussi le tir de missiles surface-surface contre les cibles en pleine mer.
« Un destroyer lance-missiles de l’armée a visé avec succès sa cible de surface à une distance de 300 km en utilisant le missile de croisière à longue portée iranienne Qadir », a affirmé à ce sujet le porte-parole des manœuvres.
« La puissance balistique de la marine est l’atout des forces armées de la RII dans les combats maritimes », a souligné l’amiral Mohammad Moussavi, ajoutant qu’à l’heure qu’il est, « les unités de missiles de la force navale de l’armée sont déployées le long des côtes du pays, dans un état de disponibilité maximale leur permettant de faire sombrer au plus profond de la mer toute embarcation ennemie qui se permette d’agresser les eaux de la RII ».
Le missile à longue portée Qadir est capable de frapper des cibles stables ou en mouvement aux profondeurs des eaux lointaines et à une distance supérieure à 300 km.
Qadir n’est pas le seul missile de fabrication nationale ayant réussi sa performance au cours des manœuvres hybrides Zolfaqar-1400 ; le missile de croisière Qader, tiré depuis les sites de lancement des missiles tactiques côte-mer de l’armée de la RII sur les côtes de Makran, a visé avec succès sa cible, une embarcation se trouvant à une distance de 200 km en pleine mer.
La destruction de cibles de surface avec le missile de croisière Nasr tiré depuis un navire lance-missiles de la marine, a été une autre pratique prévue et effectuée au cours de l’exercice Zolfaqar-1400.
Le porte-parole des manœuvres, l’amiral Moussavi, est entré dans les détails au sujet d’une vaste gamme de missiles de croisière dont dispose la force navale de l’armée de la RII.
« Des ogives dotées d’une grande force d’explosion et une capacité de résilience face aux moyens de guerre électronique de l’ennemi constituent deux importantes caractéristiques des missiles de croisière à la disposition de la marine iranienne, missiles dont cet exercice hybride a démontré le pouvoir et l’efficacité de la meilleure des manières ».
L’amiral Moussavi a également ajouté que la marine iranienne n’allait absolument pas cesser de se renforcer en termes de missiles.
« La force navale de l’armée est de nos jours capable de détruire des cibles ennemies à des distances lointaines, depuis les sites de lancement de missiles côte-mer et des plateformes de surface et de sous-surface, en utilisant différentes sortes de missiles de fabrication nationale. Ce parcours va se poursuivre continuellement en rajoutant chaque jour davantage aux capacités de nos systèmes de missiles ».
Source: Avec PressTV