Le Conseil de coopération du Golfe, lors de son 42e sommet d’une heure à Riyad mardi 14 décembre, a émis de nouveaux diktats aux Libanais. Il a appelé les autorités libanaises à mener des réformes globales et à empêcher le Hezbollah de « mener ses activités terroristes », selon son propre terme.
Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Nayef Falah Al-Hajraf, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue après la fin du sommet, que la réunion a décidé d’appeler «le Liban à prendre toutes les mesures qui garantissent des réformes globales, luttent contre la corruption, étendre le contrôle sur sa souveraineté et toutes ses institutions, et empêcher le Hezbollah terroriste de se livrer à ses activités terroristes, de l’embrasser et de le soutenir. Les organisations terroristes et les milices qui déstabilisent la sécurité et la stabilité dans les pays arabes pour mettre en œuvre les agendas internationaux et régionaux».
Dans le même temps, le sommet a exprimé sa colère envers la liberté d’expression dont jouit le Liban. Il a condamné «la poursuite des déclarations offensantes envers les pays du CCG et leurs peuples, et la tenue d’une conférence de presse par des opposants bahreïnis à Beyrouth qui a dénoncé le Royaume de Bahreïn».
Plusieurs sources du Golfe ont fait état d’un optimisme prudent quant à la recherche de solutions aux différends affectant les relations entre les pays membres du CCG, rapporte le quotidien qatari AlQuds al-Arabi.
Etaient absents à ce sommet le sultan d’Oman, Haitham bin Tariq, qui a été représenté par le Premier ministre chargé des affaires gouvernementales, ainsi que l’émir du Koweït, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Sabah, qui a délégué son prince héritier.
Le Bahreïn, le Koweït, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et Oman font partie du CCG.