Le chef du bureau sécuritaire des Brigades du Hezbollah d’Irak, Abou Ali AlAskari, a prévenu que « l’Irak passera par des jours difficiles, et ce, conformément aux données sécuritaires ».
« Nous avons mis en garde à plusieurs reprises contre le danger de confisquer le droit de la majorité », a ajouté M.Askari, en allusion aux récents développements politiques.
Et de poursuivre: « Nous avons également mis en garde contre la soumission à la volonté étrangère, en particulier celle des Britanniques et des Émiratis », rapporte la télévision libanaise AlMayadeen.
Citant des données sécuritaires, M.Askari a affirmé que « tout le monde sortira perdant de ce qui se passera en Irak ».
Suite aux élections législatives d’octobre dernier, le Parlement irakien a tenu, le dimanche 9 janvier, sa première session afin de jeter les bases d’un nouveau gouvernement national, qui pourrait être dirigé par le bloc du dirigeant Moqtada Sadr.
Au cours de cette première session plénière, les représentants du Cadre de coordination, une coalition qui regroupe plusieurs partis proches du Hachd al-Chaabi, ont déclaré qu’ils constituaient actuellement le plus grand bloc parlementaire, avec 88 sièges contre 73 pour Sadr.
À cet égard, les partis les plus puissants de la coalition, le Fatah, et l’État de droit, dirigé par l’ancien premier ministre Nouri al-Maliki, ont soumis un document au président intérimaire demandant que leur coalition soit déterminée comme le bloc le plus important du parlement. Cela a provoqué le rejet des représentants sadristes, qui ont défendu leur formation en tant que principal bloc parlementaire.