A l’occasion de la 43 commémoration de la victoire de la révolution islamique en Iran, le président iranien a insisté sur son caractère indépendant et sa volonté d’établir des relations équilibrées avec les Etats de la région, prévoyant un avenir radieux.
« La république islamique en Iran est l’un des pays qui aspire le plus à l’indépendance dans le monde », a déclaré Ebrahim Raïssi rappelant que les relations internationales dans son pays puisent leur principe de l’équation d’équilibre.
Et de poursuivre : « Les Musulmans et les peuples opprimés apprécient la révolution islamique en Iran, car la liberté, la morale, la justice, et l’indépendance sont les slogans auxquels le peuple adhère toujours ».
Selon lui, le jour du 11 février porte un lui un message d’espoir pour le peuple iranien et pour tous les peuples déshérités du monde.
« C’est l’un des jours de Dieu », a-t-il clamé dans son discours.
« Nous n’avons aucun espoir pour New York ni pour Vienne. Mais notre regard vers l’avenir porte un grand espoir compte tenu des compétences et des capacités parmi nos jeunes », a-t-il ajouté.
La victoire de la révolution a permis « d’instaurer une nouvelle civilisation qui porte ses propres caractéristiques », a-t-il ajouté indiquant qu’elle refuse la corruption et l’injustice.
M. Raïssi a émis l’espoir que son pays pourra réaliser l’indépendance économique comme sur le plan politique. Assurant que des initiatives énormes seront réalisées en matière d’indépendance économique.
« Le gouvernement iranien a pour rôle de combattre la corruption et de faire face aux corrupteurs. Il œuvrera pour faire appliquer un système juste dans la distribution et la production dans tous les domaines », a-t-il affirmé.
Le discours du président iranien a clôturé les festivités qui ont été organisées dans la capitale iranienne pour commémorer 43eme année de la victoire de la révolution islamique conduite par l’imam Khomeiny en 1979, mettant fin à la monarchie des Pahlavis, qui était soutenue par les Etats-Unis, la Grande bretagne et Israël.
Les rassemblements classiques ont été ponctués par des spectacles aériens réalisés par des parachutistes, des ballons et des papiers colorés disséminés depuis la tour Azadi et des fleurs arrosées par les hélicoptères. La veille, une soirée de feux d’artifice avait été organisée sur l’une des places de Téhéran.
Des défilés d’automobiles et de motos ont également eu lieu durant cette célébration toujours marquée par la pandémie du Covid-19.
Ils ont traversé la plupart des places et des avenues de Téhéran et des capitales des autres provinces iraniennes. Des portraits de l’ex-numéro un de la force al-Qods dy CGRI, le général martyr Qassem Soleimani ont été arborés durant les festivités. Comme dans toutes ces commémorations depuis 43 ans, des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés.
A cette occasion, le guide suprême l’ayatollah Khamenei avait le jeudi 10 février amnistié et réduit la peine de 3 388 prisonniers éligibles aux circonstances atténuantes.
(Photos: Fars News)
P
Source: Médias