Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution du « Collectif Palestine Vaincra » et du « Comité Action Palestine », sous prétexte d' »appel à la haine, à la discrimination, à la violence envers Israël » et de « provocation à des actes terroristes (opérations contre l’occupation israélienne, ndlr) », a-t-il tweeté le jeudi 24 février.
Parmi les dernières actions du collectif, basé à Toulouse, une campagne « #Palestine2022 » qui vise à « dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l’apartheid israélien » et à « inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l’élection présidentielle », peut-on lire sur son site internet, cité par l’AFP.
Le Collectif « dénonce fermement cette annonce qui est une attaque contre le mouvement de solidarité avec la Palestine » a déclaré son porte-parole Tom Martin à l’AFP. L’organisation se définit comme « antiraciste et anticolonialiste ».
Le « Comité Action Palestine » se voit lui reprocher de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité « d’organisations terroristes » palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ».
Il affirme « dans sa charte son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes », pointe le ministère.
Le « Comité Action Palestine », basé à Bordeaux, selon son site, se présente comme une association oeuvrant « pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien », notamment « le droit au retour des réfugiés, c’est-à-dire la libération de la terre arabe de Palestine ».
L’association dit également dénoncer « le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste ».