Deux armements russes utilisés dans le conflit en Ukraine ont particulièrement attiré l’attention des experts et des médias occidentaux.
Des objets camouflés dans des Iskander
Le New York Times a rapporté l’entrée en scène en Ukraine d’une nouvelle technologie russe, chargée sur des missiles balistiques de courte portée de type Iskander-M, dont la mission est de lancer de faux objets pour tromper les systèmes de défense aérienne et vaincre les missiles thermiques.
Selon le journal américain qui cite des sources du renseignement américain « ces objets mesurent environ 30 cm de long, sous la forme d’une flèche pointue, avec une queue orange, et à l’intérieur d’eux se trouve un générateur de chaleur pour attirer les missiles ennemis », ce qui explique, selon les sources, la difficulté rencontrée par les équipages ukrainiens de la défense aérienne d’intercepter les missiles Iskander.
Selon le journal, ces objets camouflés « n’étaient pas connus auparavant dans les milieux militaires américains ».
Le Tsirkon
À son tour, le journal britannique The Sun a qualifié d’époustouflant le clip vidéo montrant le moment du lancement d’un missile hypersonique russe Tsirkon. C’est le premier missile de croisière hypersonique au monde, capable de voler longtemps dans les airs et de manœuvrer, grâce à la poussée produite par son moteur.
D’une vitesse maximale de 9 fois celle du son, et d’une portée utile de 1000 km, il peut détruire des cibles maritimes et terrestres.
Il ne peut non plus être détecté par les systèmes de défense aérienne en raison de sa vitesse élevée et de sa trajectoire changeante.
Igor Kruchmal, le capitaine de la frégate Admiral Gorshkov, a déclaré à la télévision des forces armées russes qui a surveillé le test du missile Tsirkon en décembre dernier, qu’il n’est pas détectable qu’après qu’il a frappé la cible.
« Sa vitesse est si grande que les systèmes de défense aérienne ne peuvent en aucun cas repousser son attaque. Personne ne peut détecter le missile Tsirkon qui est lancé vers la cible, sauf lorsqu’il touche une cible maritime ou côtière. à mon avis , il est impossible qu’il puisse y avoir quelque chose pour le contrer dans les prochaines années ».
Selon The Sun, la publication de cette vidéo par la Russie ces jours-ci vise à « augmenter le traumatisme psychologique auquel l’Occident est exposé ».