Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé à la chaine satelliatire libanaise à Al-Mayadeen que « l’ambassade des États-Unis a tenté de profiter de la décision du 17 octobre » indiquant que « l’ambassade des États-Unis a reconnu que les prochaines élections ne renverseraient pas la situation ».
Cheikh Naim Qassem, a noté : « Certains ont un projet pour frapper la résistance au Liban, en particulier le Hezbollah ».
Cheikh Qassem a ajouté, dans une interview exclusive à Al-Mayadeen, ce lundi soir, que « l’ambassade américaine a tenté de profiter de la décision du 17 octobre pour réaliser ses objectifs ».
Il a poursuivi : « Les forces de la société civile au Liban ont des tendances politiques différentes. Par conséquent, nous sommes confrontés à des sociétés civiles ».
Cheikh Qassem a souligné que « les élections auront lieu comme prévu , d’ailleurs il n’y a aucune justification pour les reporter », ajoutant que « l’ambassade des États-Unis est parvenue à la conclusion que les prochaines élections ne conduiront pas à un renversement de la situation politique et à remplacer la réalité existante ».
Cheikh Qassem a précisé : « certaines forces politiques se rencontrent à l’ambassade américaine et reçoivent des instructions pour cibler la résistance et travailler pour la désarmer ».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a estimé qu' »il est presque impossible pour l’autre partie d’obtenir une majorité dans le pays », expliquant que « le Hezbollah ne cherche pas à obtenir une majorité, mais nous sommes plutôt intéressés à obtenir une présence équilibrée afin de pouvoir réaliser l’effet désiré. »
Il a souligné : « Il est clair que l’Arabie saoudite soutient totalement le parti des Forces libanaises ».
Quant au futur président libanais, Cheikh Qassem a assuré à Al-Mayadeen : « Jusqu’à présent, nous ne nous sommes engagés envers personne concernant l’échéance présidensielle ».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a discuté de l’accord avec le Courant patriotique libre et a souligné : « Nous et le Courant patriotique libre avions convenu que l’accord entre nous doit rester ». Il a également révélé: « Nous avons réussi à instaurer une accalmie avant les élections entre le Courant patriotique libre et le Mouvement Amal, sur la base de la volonté des deux parties ».
Il a ajouté que « ce que le gouvernement libanais décide collectivement à propos de la démarcation maritime sera considerée comme des frontières maritimes officielles », rappelant que « le Hezbollah est contre la normalisation par terre, mer et air ».
Cheikh Qassem a expliqué que « la vraie décision sur la question de la démarcation sera adoptée au sein du Conseil des ministres, et là nous donnerons notre avis ».
Cheikh Qassem a révélé à Al-Mayadeen que « Washington a ordonné à la Banque mondiale de ne pas accorder de prêt au Liban pour assurer l’électricité de la Jordanie et le gaz de l’Égypte ».
Il a noté que « les États-Unis n’ont pas de problème si tout le peuple libanais a faim, afin de réaliser leurs politiques qui servent l’intérêt d’Israël ».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a abordé le dossier des réfugiés syriens au Liban, et a souligné que « nous devons revenir à des relations normales avec la Syrie, il est temps pour les déplacés Syriens de retourner dans leur pays ».
Quant au dialogue irano-saoudien, Cheikh Qassem a assuré que « le dialogue irano-saoudien est positif » et « nous l’encourageons, et nous espérons qu’il se poursuivra ».
Source: Traduit d'AlMayadeen