Selon un sondage d’opinion publié dans le journal Israel Hayom , beaucoup d’Israéliens sont pessimistes « sur leur avenir » , et estiment que « les défis qui suscitent leur inquiétude sont nombreux », notamment « la menace iranienne ».
Au terme d’une enquête menée par le mouvement Penima, qui travaille sur la question de « résoudre la crise de polarisation de la société israélienne », le rapport a révélé que « les Israéliens sont préoccupés par plusieurs problèmes auxquels est confrontée leur société », au premier rang desquels « la fracture sociale, la vie chère et la menace iranienne ».
Le rapport indique qu' »un tiers des Israéliens affirment que le gouvernement ne fournit pas de traitement approprié aux familles endeuillées », expliquant qu' »environ 35% des Israéliens estiment que le gouvernement ne leur fournit pas un traitement approprié, dont 68% des jeunes jusqu’à à l’âge de 29 ans, contre seulement 19% parmi la classe moyenne des Israéliens de plus de 65 ans.
Préoccupé par le coût de la vie
Le sondage a montré que « 40% des Israéliens ne sont pas optimistes quant à l’avenir d’Israël », et surtout « les jeunes en particulier ne sont pas optimistes ».
Le rapport poursuit : « Les problèmes qui inquiètent les Israéliens qui selon eux, nécessitent un traitement urgent, sont la fracture sociale (41 %), le coût de la vie (25 %), la menace iranienne (12 %) et le règlement politique avec les Palestiniens (12 %).
Ces chiffres changent selon la localisation géographique des sites d’implantation, puisqu’il a été constaté que « les habitants de Tel-Aviv sont plus préoccupés par le coût de la vie (43 %), tandis que les habitants d’al-Qods le sont plus par la fracture sociale (42% ). »
La situation sécuritaire est préoccupante
Dans un autre aspect israélien inquiétant, le sondage a montré qu’« environ 33 % des Israéliens ont envisagé l’immigration (inverse) d’Israël au cours de l’année écoulée, 66 % d’entre eux ont moins de 24 ans et environ 53 % ont atteint l’âge de 34. »
Il a ajouté que « la raison de vouloir émigrer d’Israël est d’abord le coût de la vie (40%), puis la situation sécuritaire (22%), et la fracture sociale (18%).
Dans un contexte annexe, l’ancien ministre de la Sécurité intérieure de l’occupation israélienne, Avigdor Kahalani, a souligné le samedi 30 avril qu’il « craint pour le sort d’Israël de la génération suivante », ajoutant que « les problèmes internes le détruiraient ».
Le samedi, les médias israéliens ont rapporté que « la vague actuelle d’opérations en Palestine occupée est le fruit de l’opération bataille de l’Epée d’al-Qods , qui a modifié la portée géopolitique du Hamas et sa victoire au niveau de la conscience ».
Alon Abitar, ancien conseiller du Coordonnateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens, a déclaré : « Si nous évaluons la vague de violence actuelle, nul doute que ses graines ont été semées dans l’opération Epée d’al-Qods », notant que « le Hamas estime que l’opération Epée d’al-Qods a changé la portée géopolitique et l’influence du Hamas dans d’autres régions, pas seulement dans la bande de Gaza, mais à l’intérieur et à l’extérieur d’Israël ».